«Viols/Royaume-Uni : un scandale d’État ?» : l'édito de Mathieu Bock-Côté (Partie 1) dans #Facealinfo pic.twitter.com/3x3VrTM3Xv
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«Viols/Royaume-Uni : un scandale d’État ?» : l'édito de Mathieu Bock-Côté (Partie 2) dans #Facealinfo pic.twitter.com/NOtetHZ5vk
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Voir également le texte de Mathieu Bock-Côté sur le même sujet paru dans le Figaro de samedi:
C’est une histoire qui remonte à 2017 [note du carnet: bien plus tôt, nous en reparlerons]. On parlait alors des viols de Telford. À l’époque, l’Angleterre découvrait qu’au fil de nombreuses années jusqu’à 1 400 filles blanches [note du carnet : ainsi que des sikhes et hindoues, mais pas des musulmanes] de la classe ouvrière britannique avaient été mises en esclavage sexuel par des gangs pakistanais [et autres musulmans]. L’affaire vient de remonter à la surface, suite à différents rapports, dans une ampleur insoupçonnée, et domine de nouveau la vie politique et la presse britanniques. Les gangs pakistanais auraient en effet opéré dans la plupart des grandes villes britanniques. On parle même de plusieurs dizaines de milliers de jeunes filles, peut-être même davantage. La dimension « ethnique » de ces viols de masse ne peut être occultée, dans la mesure où elle était assumée, et rappelle que les femmes sont toujours les premières victimes d’une conquête, dans la mesure où la souveraineté nouvelle s’exerce d’abord sur leurs corps. Depuis les agressions sexuelles de Cologne, en 2016, chaque société occidentale aurait pu et dû le savoir, d’autant qu’elles ont chacune fait l’expérience à leur manière.Pourtant, les autorités britanniques ont détourné le regard, quand elles n’ont pas cherché à enterrer l’affaire : elles craignaient, si ce phénomène était révélé, de susciter la haine raciale. Ce scandale à grande échelle fut au fil du temps présenté par la presse de gauche comme une théorie conspirationniste de droite. Ceux qui s’inquiétèrent de ces viols culturellement marqués furent accusés de racisme ou même envoyés subir des séances de rééducation diversitaire pour se guérir de leurs préjugés. Le gouvernement travailliste a récemment refusé d’ouvrir une enquête nationale sur la question, comme si ces viols organisés et publiquement dissimulés relevaient de la logique du fait divers ou n’avaient qu’une dimension locale. Ce refus compte pour beaucoup dans la réactivation politique de ce scandale. Plusieurs considèrent que cela donne raison à Enoch Powell, qui, dès avril 1968, avait annoncé dans un célèbre discours les ravages à venir de la société multiculturelle – il fut pour cela diabolisé et sa mémoire est encore aujourd’hui maudite, la simple évocation de son nom pouvant engendrer une polémique. Il est des hommes dont le crime fut d’avoir nommé la réalité trop tôt.Ce n’est probablement pas sans raison non plus que l’histoire de Tommy Robinson remonte en même temps à la surface. L’activiste identitaire britannique, présenté comme un activiste d’« extrême droite », a été la cible de persécutions juridiques à répétition au fil des ans, sous de nombreux faux prétextes, qui font à bien des égards penser au sort des dissidents soviétiques. Robinson n’a rien d’un enfant de chœur, mais, derrière les reproches formels et valables qu’on peut lui adresser, on trouve surtout la volonté d’utiliser le droit pour mettre à l’écart un homme qui a voulu exposer le vrai visage du multiculturalisme britannique en dévoilant et visibilisant ces agressions. Elon Musk a d’ailleurs dénoncé récemment son emprisonnement, et plus encore, l’extrême sévérité des conditions de sa détention. Robinson incarne la situation de ceux qu’il faut bien appeler les nouveaux prisonniers politiques d’occident. Le slogan « Free Tommy Robinson » est désormais repris à l’extérieur du Royaume-uni.Son incarcération éclaire celle de certains manifestants de l’été 2024, condamnés pour avoir simplement partagé des « mèmes » polémiques remettant en question la viabilité de la société multiculturelle, au point où le gouvernement britannique a voulu libérer par anticipation certains criminels de droit commun pour faire de la place aux délinquants idéologiques, coupables de propos jugés haineux. Partout en Occident, les militants « identitaires », très souvent issus des milieux populaires subissant la diversité réelle, comme on parlait autrefois du socialisme réel, sont la cible d’une répression ciblée, qu’il est généralement mal venu de souligner, comme s’ils avaient en quelque sorte cherché leur mauvais sort. Qui rappelle que leurs droits élémentaires sont bafoués est accusé de complaisance pour l’extrême droite, cette catégorie servant encore une fois à marquer ceux qui doivent être mis au ban de la communauté politique.Les sociétés occidentales se veulent aujourd’hui particulièrement sensibles aux violences sexuelles, mais elles ne le sont vraiment que lorsqu’elles peuvent mettre en cause leur supposé « patriarcat ». Les violences issues de la diversité sont plutôt passées sous silence, ou même carrément niées, d’autant qu’elles révèlent que la sécurité et la liberté des femmes sont le prix à payer pour la poursuite de l’aventure multiculturelle. Le jusqu’au-boutisme idéologique pousse même le régime diversitaire à se retourner contre les lanceurs d’alerte ou, plus encore, contre ceux qui la subissent directement et n’acceptent pas d’en être les victimes sacrificielles.Voir aussi
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