Pour Emmanuel Macron, en ce moment, le calice se boit jusqu’à la lie. Alors qu’il vient d’encaisser la chute du gouvernement de Michel Barnier, nommé il y a moins de trois mois, le chef de l’État vient de subir un nouveau désaveu, cette fois sur la scène européenne : la présidente de la Commission de Bruxelles, Ursula von der Leyen, a conclu les négociations en vue de la finalisation de la signature du traité de libre-échange Union européenne-Mercosur — « Une victoire pour l’Europe, un accord gagnant-gagnant », a-t-elle salué à Montevideo —, un accord combattu corps et âme par l’Élysée depuis 2019.
Et ce, alors même qu’Emmanuel Macron a redit, le 5 décembre, à la conservatrice allemande que le deal de libre-échange avec cinq pays latino-américains (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay, Bolivie) était pour la France « inacceptable en l’état ». « Nous avons l’opportunité de créer un marché de 700 millions de personnes, déclarait Ursula von der Leyen hier à Montevideo. Le plus large partenariat de commerce et d’investissement que le monde ait jamais connu. Les deux régions en bénéficieront. »
Le projet de traité, discuté depuis 1999, vise à supprimer la majorité des droits de douane entre l’Union européenne et le Mercosur, afin de créer un vaste marché. Rejetée par toute la classe politique française, conspuée parmi le monde paysan qui craint la concurrence déloyale d’importations agricoles ne respectant pas les mêmes normes, la signature avec le Mercosur pourrait relancer la crise agricole qui avait touché la France en début d’année.
Outre la France, la Pologne et l’Italie ont d’ailleurs exprimé leur opposition au projet de traité en l’état, et l’Autriche et les Pays-Bas ont exprimé des réticences. « C’est un accord qui bénéficiera aux deux parties et apportera des bénéfices significatifs aux consommateurs et aux entreprises » s’il est approuvé, a pourtant affirmé Ursula von der Leyen aujourd’hui. « Nous écoutons les préoccupations de nos agriculteurs et nous agissons en conséquence. Cet accord inclut des garanties solides pour protéger nos moyens de subsistance. » Chiche ? |
Mme von der La Hyène est une personne très dangereuse !
En effet, elle manipule tous les gouvernements européens.
M. Micron a beau lui signifier son désaccord, elle n’en tient absolument pas compte …
Pour elle, M. Micron est insignifiant !
Les agriculteurs et les éleveurs français vont devoir manifester plus FORT et plus LONGTEMPS.
Comment peut-on affirmer que ce n’est pas de la concurrence déloyale vu que l’application des herbicides, pesticides et autres antibiotiques ne sont pas identiques en Europe et en Amérique du Sud !!??
Les contrôles vont exister, mais lacunaires et influencés par les pots de vin.
Mme von der La Hyène abuse des pouvoirs qu’elle n’a pas.