Evo Morales, de figure de l’altermondialisme à fossoyeur de la démocratie en Bolivie

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Déchu en 2019, Evo Morales a engagé un bras de fer avec l’actuel président, Luis Arce, pour revenir à la tête de la Bolivie. Cette lutte fratricide entre hommes du même parti pourrait mettre fin au plus long règne de la gauche en Amérique latine

Des casernes militaires prises d’assaut, plus de 200 soldats retenus en otage par des milliers de paysans armés: le 1er novembre, le Chapare (centre de la Bolivie) a connu l’apogée d’une insurrection commencée le 14 octobre avec le blocage des principaux axes routiers du pays. Au cœur de la colère, un homme: Evo Morales. L’ex-président emblématique du petit Etat sud-américain (2006-2019) s’est engagé dans un bras de fer avec l’actuel président, Luis Arce, son ancien ministre de l’Economie. «Le conflit remonte au premier jour du mandat de Luis Arce en novembre 2020: il n’avait pas prononcé le nom d’Evo Morales dans son discours d’investiture. Les choses n’ont fait que se dégrader depuis», note Jean-Jacques Kourliandsky, historien et directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine et des Caraïbes à la Fondation Jean Jaurès.

Des partisans de l’ancien président bolivien Evo Morales affrontent des membres de la police bolivienne à Parotani, en Bolivie, le 1er novembre 2024. — © LUIS GANDARILLAS / KEYSTONE

Des partisans de l’ancien président bolivien Evo Morales affrontent des membres de la police bolivienne à Parotani, en Bolivie, le 1er novembre 2024. — © LUIS GANDARILLAS / KEYSTONE

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