Daniel Husson est physicien. C'est son point de vue de scientifique sur le climat qui retiendra l'attention du lecteur. En effet ce sont ses raisonnements, qui relèvent de son domaine de compétence, qui importent.
Quand il en sort, il est moins convaincant. Je n'en veux pour preuves que ses considérations économiques, par ex. quand il défend les énergies renouvelables, qu'il rejette l'énergie nucléaire ou qu'il minimise la dette.
Le lecteur appréciera surtout qu'il ne s'en laisse pas conter par les Cassandre de tout poil qui utilisent la peur plutôt que la raison. La peur permettant d'édicter des lois et réglementations liberticides, donc irrationnelles.
Pour combattre la peur, l'auteur revient au réel, ce qui permet de raison garder devant la confusion entretenue par ceux qui ont un agenda politique et qui, pour le réaliser, n'hésitent pas à se livrer à de la manipulation.
Pour démythifier le CO2 qui est leur mantra1, l'auteur aborde trois aspects nécessaires et suffisants, qui le ridiculisent: la proportion de CO2 dans l'air, les modèles informatiques, les mécanismes naturels de rétroaction.
L'ÉCRAN DE FUMÉE DU CO2
Avec lui l'écran de fumée du CO2 se dissipe. Le pouvoir de ce gaz n'est pas celui dont les politiques et médias abreuvent le public. L'auteur rappelle que la proportion de ses molécules dans l'air n'est que de 4 pour 10'000:
- 36 milliards de tonnes sont émises par an par l'humanité soit 4 pour 1'000'000 dans l'air dont la moitié est absorbée par les océans et la végétation,
- le doublement de la proportion actuelle, au rythme actuel, demanderait 100 ans... mais la végétation augmenterait de même que son absorption...
Quant à l'océan, il est un puissant réceptacle d'énergie solaire, il n'a besoin ni de l'atmosphère ni de son imperceptible contenu en CO2 pour se gorger d'énergie.
LES MODÈLES INFORMATIQUES
Les modèles retenus par GIEC n'expliquent pas, bien que les rejets de CO2 par l'humanité se soient poursuivis de 1850 à aujourd'hui, que les températures moyennes:
- n'aient pas augmenté entre 1850 et 1920
- aient augmenté entre 1920 et 1940
- aient diminué entre 1940 et 1975
- aient remonté depuis 1975.
D'autre part, en remontant le temps, avant 1850, ces modèles indiqueraient que la proportion de gaz carbonique dans l'air était plus basse, ainsi donc que les températures, ce que contredit l'histoire du climat...
Enfin ils ne tiennent pas compte des puissantes oscillations océaniques décennales dans le Pacifique, El Niño et La Niña, dont le comportement est erratique et qui ne dépendent donc pas d'émissions en continu de CO2.
PAS D'EMBALLEMENT
L'auteur verse au dossier du climat trois mécanismes naturels à l'échelle du globe, trois dynamiques de rétroaction qui s'opposent à son emballement et qui sont rarement évoqués parce que ce n'est pas ce qu'on veut démontrer.
1- Le mécanisme de corps noir, résolu par Max Planck en 1900:
Si la planète reçoit en permanence des millions de milliards de watts de rayonnement solaire, [...] elle en renvoie strictement autant dans le cosmos, 100%, à un infime résidu près.
Explication:
Tous les corps naturels rayonnent, à la puissance quatre de leur température: Si pour une raison quelconque la température du globe venait à augmenter de 1%, la quantité de rayonnement renvoyée vers le cosmos augmenterait instantanément, non pas de 1% mais de 4%, surplus de rayonnement qui entraînerait illico son refroidissement.
2 - La conduction énoncée par Joseph Fourier vers 1820:
Si jamais le sol se met à chauffer, l'écart de température avec la stratosphère s'amplifie, renforçant ce flux montant qui refroidit le sol.
3 - Les trois grandes cellules de convection Hadley (à l'équateur), Ferrel et polaires, dans chaque hémisphère, qui s'ajustent automatiquement à toute variation de la circulation atmosphérique.
CONCLUSION
Le CO2 n'est pas responsable des méfaits dont on l'accuse. En réalité, le climat n'est pas piloté par le gaz carbonique, il est fondamentalement régulé par le Soleil.
Compte tenu des intérêts en jeu, il faudra avoir présent à l'esprit au moment de la COP 29 (qui a lieu à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024), qu'un GIEC qui disculperait le gaz carbonique serait instantanément mis à la retraite.
Francis Richard
1 - Le CO2 vous dis-je !, dont Molière aurait su tirer parti pour faire rire...
Climat, de la confusion à la manipulation, Daniel Husson, 192 pages, L'Artilleur
Publication commune LesObservateurs.ch et Le blog de Francis Richard
Le climat a varié, varie et variera … !
Il y a env. 12’000 ans le réchauffement a permis la déglaciation (Holocène). Sur le plateau suisse il y avait env. 800m de glace et les glaciers du Rhône et du Mont-Blanc s’étendaient jusqu’à Lyon.
Le PAG – Petit Âge Glaciaire a existé de 1’300 à 1’800 env. LA ”référence” préindustrielle du GI(E)C a été choisie, comme par hasard l’année 1850.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Holoc%C3%A8ne
GI(E)C sans le (E) car ce ne sont PAS des experts mais des employés de l’ONU qui font références à des scientifiques dont M. Mann célèbre pour sa fraude ”hockey stick” !
https://quebecoisdesouche.info/la-supercherie-climatique-une-verite-qui-derange/
https://www.climatedepot.com/2019/08/24/climatologist-dr-tim-ball-defeats-michael-manns-climate-lawsuit/
https://www.nice-provence.info/2019/11/22/coup-crosse-hockey-tete-giec/
Les marégraphes de Brest et de Toulon indiquent une élévation d’env. 2mm/an du niveau de la mer … la mer est quand même montée de 120m suite à la fonte de la glace ces 12’000 dernières années …
https://refmar.shom.fr/sites/default/files/2024-02/ThesePOUVREAU.pdf
“Quoi qu’il en soit, d’une manière ou d’autre autre, l’humanité sera confrontée au problème global de sa survie” suivant récit “les corps indécents”. Il est vraisemblable que la Terre entre dans un cycle de réchauffement naturel mais l’activité industrielle intense des humains pourrait bien être la goute d’eau qui fait déborder le vase comme suggéré dans ce récit.