Le Conseil fédéral va-t-il renouer avec la politique de neutralité ? Il y a des premiers signes de cela. Mais le gouvernement devrait également lever le pied sur l'accélérateur en ce qui concerne le rapprochement prévu avec l'OTAN.
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18 octobre 2024
1 minute
Le Conseil fédéral ne souhaite plus adopter pleinement le dernier paquet de sanctions de l'UE contre la Russie. Selon la dernière réglementation de Bruxelles, les entreprises doivent veiller à ce que leurs filiales dans des pays tiers ne portent pas atteinte aux mesures de sanctions, même si aucune activité n'a lieu dans le pays de l'UE concerné. Le gouvernement de l'État a rejeté cette proposition mercredi.
Cela nourrit l’espoir que le Comité des Sept revienne sur les rails en matière de politique de neutralité. D'autant plus qu'il y a quelques semaines à peine, la Suisse était le seul pays occidental à participer à une réunion des pays du Sud en marge de la réunion de l'ONU à New York, où était discuté le plan de paix en Ukraine entre la Chine et le Brésil. Désormais, les sanctions suivent également leur propre cours
Il semble que la Suisse revienne à ses atouts antérieurs, par exemple une politique étrangère économique pragmatique et une position neutre dans les conflits. Après le déclenchement de la guerre en Ukraine, tous deux furent rapidement mis de côté sous l’influence des événements. Ce qui, à son tour, a affecté la crédibilité de notre pays en tant qu'intermédiaire pour la paix.
Le Conseil fédéral doit maintenant lever le pied sur l'accélérateur dans son approche de l'OTAN.
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