Jeudi 17 octobre, à la barre du tribunal correctionnel de Blois, cette femme officier de l’administration pénitentiaire était encore sous le choc de la violente agression qu’elle a subie le 16 septembre dernier à la maison d’arrêt de Blois. Dans le box, Abdourahamane, 23 ans, campait droit dans ses bottes, les mains dans les poches avant de son jean.
Le matin des faits, la police s’est présentée au greffe de la prison pour lui notifier son placement en rétention administrative avant la mise à exécution d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le jeune homme a refusé de sortir, des cris ont résonné. Il venait de s’en prendre à deux femmes de l’administration pénitentiaire qui ont reçu chacune une violente claque et ont été injuriées. (…)
Le détenu avait été transféré de Tours en raison de son comportement. Fils d’un réfugié politique, arrivé de Guinée en France en 2015 dans le cadre d’un regroupement familial, il se trouvait avant son incarcération sans emploi et à la rue. Il était hébergé par une sœur près de Tours avant son incarcération, ses parents se sont depuis installés au Canada.
Le jeune homme, qui a effectué des démarches pour rester en France, conteste se trouver dans l’illégalité sur le plan administratif. Il a déjà été condamné en mai dernier pour outrages et violences sur agent de l’administration pénitentiaire à Tours. (…)
Le substitut Paul Ménard rappelle que ces agents sont des maillons essentiels de l’institution judiciaire. « Vous avez commis ces violences pour ne pas que cet OQTF soit exécutée. » (…)
Le tribunal l’a condamné à un total de 18 mois de prison ferme avec incarcération immédiate. Les demandes des victimes seront étudiées en mars prochain.
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Expulsion immédiate !
N’en déplaise aux nombreuses ONG très clientélistes …