La Seyne (83) : Cécilia, 30 ans, victime d’une tentative de viol par deux « maghrébins » alors qu’elle était à vélo ; elle fait fuir ses agresseurs avec des gestes de self-défense

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Cécilia, une jeune femme de 30 ans et mère de quatre enfants, a été violemment agressée par deux individus, mardi après-midi, dans la forêt de Janas à La Seyne. Elle témoigne.

Le visage tuméfié et des douleurs dans tout le corps, Cécilia est encore sous le choc. “J’étais toute seule, à vélo. J’avais les écouteurs dans les oreilles et je n’ai pas entendu que quelqu’un arrivait. C’est à ce moment-là que j’ai reçu des coups de matraque dans la jambe, raconte cette amatrice de VTT, qui a aussi pratiqué les arts martiaux, en compétition, pendant sa jeunesse. J’ai mis un coup de coude dans le nez de celui qui était derrière moi”.

“Un homme a commencé à vouloir me tirer le pantalon. J’ai entendu “Ouais elle est bonne, on va la violer”. Je lui ai mis un crochet du droit direct. Et à ce moment-là son collègue m’a mis un coup de matraque dans les cotes. Et après, on s’est bagarrés.” Les traces de coups témoignent de la violence de l’agression.”Comme ils ont vu que je me défendais bien, ils sont partis. Je ne les ai pas suivis. Je n’ai pas pris le risque.

“Le vélo, ils ne l’ont même pas touché alors que ça vaut 3.000 euros. Ils n’ont même pas fouillé mon sac à dos pour voir s’il y avait quelque chose dedans. Ils ont vraiment sauté sur moi pour me violer. “J’ai passé des radios. Et on a récupéré mes vêtements pour les analyser. Mercredi matin, la police a pris ma déposition filmée, puisque ce sont des faits aggravés.”Une enquête de police est en cours mais les deux agresseurs n’ont pas été identifiés. “Ils avaient la capuche baissée au niveau des yeux. Dans le feu de l’action j’ai plus regardé où ils envoyaient leurs mains que leurs visages”, rembobine la Seynoise. “C’étaient deux hommes âgés de 18 à 20 ans. Des Maghrébins. Je mesure 1,69m donc j’en déduis qu’ils faisaient entre 1,73 et 1,75m. Et minces. Ils parlaient en langage des cités: “wesh” “frère”… Ils disaient “wesh on va se la faire”; “Laisse-toi faire”; “connasse”… Et à la fin il a dit: “elle m’a pété le nez la pétasse, on se casse”. Ce sont les derniers mots que j’ai entendus. »

[…]

Nice-Matin

 

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