La guéguerre à l’Université de Genève est repartie de plus belle

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Le rectorat a interdit la distribution d’un agenda qui crée la polémique. Le syndicat étudiant crie à la censure et continue sa distribution à l’extérieur, malgré une menace de suspension

La cause palestinienne avait pris des vacances, le temps que les étudiants de l’Université de Genève (Unige) profitent des leurs. Ils sont désormais de retour aux affaires, avec une nouvelle polémique. «Le rectorat veut museler la voix des étudiants et il menace notre liberté syndicale. La démocratie est en danger!», ont asséné des représentants de la CUAE, le syndicat faîtier de gauche radicale, accompagné de renforts du corps intermédiaire, mardi en conférence de presse.

Après l’occupation de l’alma mater du printemps, que s’est-il à nouveau passé? La semaine dernière, la Conférence universitaire des associations d’étudiant·e·x·s (CUAE) distribue son traditionnel agenda de la rentrée aux étudiants. Entre autres dates relatives aux examens figurent des notes commémoratives, dont beaucoup en lien avec le conflit israélo-palestinien. Si le slogan controversé «du fleuve à la mer» fait son grand retour, on y trouve surtout l’anniversaire des «55 ans du triple détournement d’avions par le Front populaire de libération de la Palestine», où plus de 300 passagers avaient été pris en otage. Un anniversaire de détournement d’avions, voilà qui donne une nouvelle couleur à la lutte idéologique des étudiants militants.

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