Conférence de presse « 200 jours du conseiller fédéral Beat Jans » : Le chaos de l’asile a pris une ampleur insupportable pour la population suisse

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Ce n’est pas un hasard si l’UDC Suisse a invité les médias à une conférence à Giffers (FR), près du centre fédéral d’asile de la Guglera. La situation dans cette commune de la campagne fribourgeoise, qui était jadis très visible, est emblématique de la folie de l’asile qui règne dans notre pays. Le centre fédéral d’asile de la Guglera est devenu une charge insupportable pour la population locale. Tout le district de la Singine souffre du fait que chaque année, des dizaines de milliers de migrants demandeurs d’asile arrivent en Suisse avec des bandes de passeurs criminels et sont simplement répartis dans les communes.

Après 200 jours en fonction, il s’avère que les annonces audacieuses du ministre de l’asile Beat Jans n’ont pas été suivies d’effets. « Le ministre de l’Asile Beat Jans poursuit sans interruption le chaos de l’asile de son prédécesseur et collègue de parti Elisabeth Baume-Schneider », a résumé le président de l’UDC et conseiller national Marcel Dettling (SZ). « L’invasion illégale de l’asile se poursuit sans frein ».

Le conseiller national fribourgeois Nicolas Kolly a parlé très concrètement de la situation dans le district de la Singine et il a un message clair à l’égard du Ministre de l’asile : « L’acceptation par la population est épuisée. Les gens attendent une réaction du Conseil fédéral et en particulier du chef de l’asile Beat Jans. Nous ne pouvons pas accueillir tous les demandeurs d’asile du monde au détriment du bien-être des citoyens suisses. »

Le conseiller national Pascal Schmid (TG) a ensuite disséqué point par point les annonces du conseiller fédéral Jans : la procédure de 24 heures s’avère être un coup marketing, la lutte ciblée contre la criminalité en matière d’asile est inefficace. Au lieu de faire baisser le nombre de demandes, le regroupement familial est facilité, chaque Afghane est reconnue comme réfugiée et l’orientation vers le retour pour le statut de protection S est remise en question. « Les dérives dans le domaine de l’asile sont en effet conséquentes, qui ne les voit pas est aveugle », a déclaré Pascal Schmid, responsable du dossier asile à l’UDC Suisse. « Cette politique d’asile n’est plus dans l’intérêt de notre population, elle lui est nuisible. »

Barbara Steinemann, Conseillère nationale, (ZH) s’est penchée dans son exposé sur l’opacité des coûts de l’asile. Alors que la Confédération doit justifier ses dépenses – 3,5 milliards de francs rien que l’année dernière ! -, il règne une opacité manifestement souhaitée sur les coûts de l’asile. Qu’il s’agisse de l’aide sociale communale, du secteur de la santé ou de l’éducation, des mesures d’intégration ou des poursuites pénales, l’industrie de l’asile est un système opaque : « Personne ne sait à combien s’élève les coûts réels de l’asile. »

« Quelle est la charge réelle pour les contribuables suisses ? », a déclaré Barbara Steinemann. Cette dernière appelle à une transparence comptable dans l’ensemble du domaine de l’asile.

Enfin, le conseiller national Gregor Rutz (ZH) a présenté le nouveau document de fond de l’UDC Suisse : « Bilan du conseiller fédéral Beat Jans : 200 jours d’échec ». Ce document analyse minutieusement les causes, les problèmes et les échecs de la politique suisse en matière d’asile et de migration. Pour Gregor Rutz, il est clair « qu’il manque à la fois un concept et la force d’imposer ses propres règles ». Au lieu de réfléchir à la manière de barrer les routes migratoires, le Conseil fédéral veut signer le pacte de l’ONU sur les migrations. Au lieu de réintroduire des contrôles aux frontières, le DFJP calcule dans quel gymnase il serait possible d’installer des lits supplémentaires pour les migrants.

Le président du parti, Marcel Dettling, a déclaré que la politique d’asile actuelle représentait un danger pour le pays et le peuple. « L’UDC a des solutions – des solutions du peuple ». Il s’agit notamment de limiter l’immigration et d’expulser systématiquement les étrangers criminels. « Nous avons également lancé l’initiative sur la protection des frontières contre les abus en matière d’asile ». Parmi les points les plus importants de l’initiative sur la protection des frontières, on trouve

  • Pas d’asile pour les migrants illégaux qui arrivent en Suisse avec des bandes de passeurs via des pays tiers sûrs (comme l’Italie, l’Autriche ou même la France).
  • Les personnes dont la demande d’asile a été rejetée de doivent plus pouvoir rester en Suisse.
  • Les contrôles aux frontières nationales suisses doivent être réinstaurés afin de stopper l’immigration illégale.

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