Lorsqu’elle a voulu devenir chancelière des Verts, Annalena Baerbock a soutenu sans réserve le fondateur de Wikileaks, Julian Assange. Elle a promis de travailler pour sa libération.

Devenue ministre des Affaires étrangères, elle aurait été à la bonne place pour cette mission. Cependant, leur motivation semble avoir diminué, comme le montrent des documents du ministère des Affaires étrangères, selon le Berliner Zeitung . En conséquence, elle a contrecarré plutôt que favorisé la libération d’Assange.

Alors qu’Assange était emprisonné en Grande-Bretagne, Baerbock n’a exercé aucune pression en sa faveur, mais a exprimé sa confiance inconditionnelle dans la justice britannique.

À la demande du député européen Fabio de Masi (BSW), le ministère des Affaires étrangères a dû divulguer des communications internes concernant l'affaire Assange. L'homme politique n'a reçu les documents que plusieurs mois après avoir effectué un suivi juridique.

Les journaux affirment que cela aiderait Julian Assange à être reconnu en tant que journaliste s'il était jugé par un tribunal américain.

Avec son statut de journaliste, une condamnation aurait été bien plus difficile. Cela aurait augmenté les chances d'être libéré.

Cependant, le ministère des Affaires étrangères s’est expressément opposé à ce que Assange soit qualifié de journaliste. Une formulation a même été élaborée pour empêcher l’utilisation du titre de poste.

Le député de BSW affirme que le ministère des Affaires étrangères a tenté « d’affaiblir la position juridique d’Assange », mais au moins il ne l’a certainement pas améliorée.

Les Verts sont « champions du monde du double standard ». Le ministre des Affaires étrangères ne s'intéressait qu'au « déni à l'égard des États-Unis ».