“Méga-Bassine” : quand un terme péjoratif inventé par l’extrême-gauche activiste (le collectif “Bassines Non Merci / No Bassaran” en 2021) est adopté par la presse main-stream, puis par l’ensemble de la population…

post_thumb_default

 

Appelées « réserves de substitution » par les coopératives d’agriculteurs qui les défendent, ces projets ont pour objectif de stocker l’eau dans un lac artificiel de plusieurs hectares. Contrairement aux réserves dites « collinaires », alimentées par le ruissellement des eaux de pluie, l’eau de ces réserves est prélevée dans les nappes phréatiques ou dans les cours d’eau, l’hiver plutôt que l’été.

Pendant la saison froide, les nappes phréatiques sont plus remplies et pourraient donc, selon les promoteurs de ces initiatives, supporter les prélèvements nécessaires au stockage. L’eau stockée dans ces réserves peut ainsi être utilisée par les agriculteurs pour irriguer et abreuver leurs élevages l’été, lorsque l’eau est plus rare dans les nappes phréatiques ou dans les cours d’eau en raison de la sécheresse.

« Méga-bassines » est le terme choisi par le collectif « Bassines Non Merci », qui fédère les opposants aux divers projets en France. Selon eux, les méga-bassines reposent sur une privatisation de l’eau par l’agro-industrie. Les opposants dénoncent la fragilisation des nappes phréatiques ainsi qu’une démarche antiécologique et polluante, via notamment l’artificialisation des sols liée à la construction des espaces de stockage et à la fabrication des bâches utilisées pour imperméabiliser les bassines.
De son côté, l’Etat défend ces projets et les finance à hauteur de 70% par des subventions publiques.

Le Journal du Dimanche (2022)

Créé dans le Cher en septembre 2021, le collectif “Bassines Non Merci”, l’un des quatre existants en France, bataille sur cet enjeu. Dans le département, trois bassines sont déjà en fonction ; elles sont bien plus petites que celles des Deux-Sèvres (dont la plus grande couvre 16 hectares et vise à stocker 720 000 m3), mais l’une d’entre elles contient tout de même l’équivalent de 24 piscines olympiques soit 60 000 m3. Le Collectif a fait ses premières armes, dès sa création, en déposant, en vain, un recours gracieux auprès du préfet afin d’empêcher la construction d’une réserve sur la commune de Lazenay. Sa vingtaine d’adhérents plaide pour un changement de modèle agricole. Parmi eux, Catherine Menguy, élue Europe Ecologie-Les Verts à Bourges, cherche des réponses auprès des institutions. Selon elle, “Quand on parle de bassines, il n’est question que d’une minorité, puisqu’elles ne bénéficient qu’à 7 % d’agriculteurs irrigants, pour 6 % des surfaces agricoles, principalement destinées à l’alimentation du bétail. Est-il raisonnable de produire toujours plus de maïs pour nourrir des animaux en batterie ?”

France 3 Centre Val de Loire

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

Un commentaire

  1. Posté par Poulbot le

    Les écolo et autres anti réserves d’eau préfère voir les industriels importer de la viandes , des céréales de pays qui ce trouve a des milliers de kilomètres de la France qu’utilisez les productions local, de plus les excédants sont vendu a l’export ,remontant de ce faite la balance commerciale de la France , mais cela les anti….. préfère voir le pays emprunter a des taux hors du commun et diriger ce pays vers la faillite.
    l’économie n’est visiblement pas le fort de ces anti….et des écologiste qui préfère voir les agriculteurs crever de faim.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.