Flics à Lausanne, ces héros.
Il y a peu, nous avons eu droit aux effrayantes images de certaines places lausannoises envahies de toxicomanes presque agonisants, laissant déjections, seringues, chiffons ensanglantés un peu partout. Les intéressés, rendus agressifs par le manque, s’en prenaient au quidam qui avait pour simple ambition de traverser les lieux, vaquant à ses obligations. La vie des riverains et habitués était devenue impossible.
Aujourd’hui, un peu plus loin, à Renens, on juge à nouveau six policiers ayant pris part à l’interpellation funeste du fameux Mike ben Peter, ce délinquant que la mort a rendu symbole du racisme endémique qui ravage la police. La veuve et le frère du malheureux ont été entendus par la Cour. Mais que pouvaient-ils bien dire au sujet des faits qu’il s’agit de qualifier ? Que l’homme ait été un saint, on n’en a cure dans ce genre de procès. Ce qui compte, c’est de savoir si les intervenants ont fauté et si oui, quelle peine méritent-ils.
Il se trouve que les policiers ont simplement fait leur boulot, lutter contre le trafic de drogues dont tout le monde ou presque déplore les effets. Leur cible s’est débattue, il a fallu user de la force, l’auteur est décédé, c’est triste mais c’est bien la victime qui a provoqué son funeste sort en résistant. Malheureusement, la gauche pratique avec bonheur l’inversion des valeurs. On a ainsi pu entendre que « Mike est mort à cause de la police ».
Evidemment, cette ânerie majeure exempte le défunt de toute responsabilité, faisant de lui un brave type pourchassé par une meute de flics racistes prêts à lui flanquer une raclée. Car vu de gauche, la police a toujours tort. Les policiers ne devaient pas contrôler un personnage fortement soupçonné de trafic de drogue. Si les agents avaient fermé les yeux, rien ne se serait passé, Mike aurait pu poursuivre ses activités en toute quiétude.
Il se trouve qu’à Lausanne en particulier et ailleurs en général, il y a encore des policiers qui ont bien compris et respectent leur serment, « protéger et servir ». Ils effectuent leur travail pour nous, pour éviter les meurtres, viols, brigandages, agressions et autres délits listés dans le Code pénal. Ils nous protègent. Pour toute gratitude, ils finissent devant un tribunal, à devoir écouter les élucubrations en roue libre d’un avocat qui n’a de cesse de salir la force publique.
Je ne souhaite le mal à personne mais si ce bavard devait avoir une fois un proche dans la drogue, je lui suggèrerais de méditer les insultes qu’il débite à flots continus ces jours-ci. Et ce jour venu, les policiers qu’il vomit seraient là, pour lui aussi, comme pour nous tous. Merci à ces héros.
Yvan Perrin, 03.07.2024
La Justice doit être appliquée !
La police est entre le marteau et l’enclume comme vous le soulignez M. Perrin.
Si elle ne fait rien, elle est ”complice” des dealers, si elle applique les lois, elle se retrouve au tribunal pour se justifier … !
Le Monde à l’envers.
Certaines personnes lorsqu’il est avéré que ce sont de véritables dealers vont tout essayer pour s’échapper, se rebeller et entrer en conflit ouvert contre les forces de l’ordre.
Ce n’est pas parce que la Municipalité de Lausanne est LAXISTE envers les dealers que la police doit absolument fermer les yeux.
N’oubliez surtout pas que grâce à la péréquation financière cantonale que MES impôts servent à maintenir un semblant d’ordre dans la ville du chaos, j’ai nommé Lausanne !
Quand L’idéologie aboli le discernement !
Merci Monsieur Perrin