« Unissons-nous contre les discours xénophobes qui cherchent systématiquement à établir des corrélations absurdes et fallacieuses entre la migration et la criminalité, alors qu’aucune causalité sérieuse n'a été démontrée. »

Samson Yemane, membre de la Commission fédérale contre le racisme et élu socialiste lausannois s’exprime sur Blick.ch. Il fallait donc s’attendre à tout mais même averti, il faut admettre que son cri du cœur figurant en titre en décoiffera plus d’un. L’homme revendique une politique d’asile ouverte à tous les vents, expliquant donc que les corrélations entre migration et criminalité sont absurdes et fallacieuses. On sait depuis bien longtemps que la gauche vit dans une réalité parallèle faite de sucre et de miel, un univers de bonté et de solidarité où tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil.

Cela dit, il faut quand même en tenir une sacrée couche pour ne pas voir ce qui se passe dans notre pays, pour contester ce fait criminel devenu tellement impactant que même les médias se doivent d’en parler. Ainsi, le 14 mars dernier, le quotidien vaudois 24Heures titrait : « Des migrants nord-africains mettent le système d’asile à rude épreuve. » Dans la foulée, le 25 mars, Swissinfo signalait une « part élevée de prévenus maghrébins dans le canton de Berne. » Le lendemain, Blick.ch faisait savoir que « pour plusieurs commandants de police, le profil des auteurs ne fait aucun doute : « des adolescents et des jeunes adultes originaires du Maghreb ». Le 29, c’est la RTS elle-même qui évoquait par la voix de Jennifer Covo le fait que « les chiffres de la criminalité en Suisse confirment une forte augmentation de la délinquance parmi les personnes qui demandent l’asile ». Pour que la RTS en parle, il faut bien que le phénomène ait pris une dimension incontournable.

Mais encore une fois, Samson Yemane est imperméable aux faits. Il voit le monde à travers ses épaisses lunettes roses. Et tente de nous inviter à en faire de même. Les Socialistes contestent la triste réalité pour ne pas avoir à en assumer la responsabilité, eux qui ont accueilli à bras ouverts ces criminels qui nous pourrissent la vie.

Yvan Perrin, 11 juin 2024