Dans la journée ce vendredi, son équipe de campagne avait affirmé avoir reçu une explosion de dons, avec un total de 34,8 millions de dollars collectés.
Ce chiffre représente « presque le double de la journée la plus importante jamais enregistrée » sur la plateforme, a indiqué dans un communiqué l’équipe de campagne. « Non seulement le montant est historique, mais 29,7 % des donateurs d’hier sont de nouveaux donateurs », ont-ils encore indiqué.
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(Merci à Rafaël.)
La page de dons pour la campagne présidentielle de Donald Trump s’est écroulée [NdeFDS : sous le nombre de requêtes]
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Donald Trump, 77 ans, candidat républicain à un second mandat présidentiel, a été reconnu coupable des 34 chefs d’accusation retenus contre lui par la justice new-yorkaise : falsification de documents commerciaux pour dissimuler le paiement de 130.000 dollars à une actrice de films X, Stormy Daniels, en vue d’éviter un scandale sexuel juste avant la présidentielle de 2016. Exposée à l’envi dans les médias qui ont interrompu leurs programmes pour bouleverser leurs actualités, l’évidence qui s’impose restera gravée dans les manuels d’histoire américaine : le prédécesseur de Joe Biden à la Maison-Blanche est le premier des 46 chefs de l’État depuis George Washington à être inculpé et condamné au pénal. Douze jurés, douze citoyens ordinaires choisis parmi des centaines et selon des critères de représentativité tarabiscotés, ont rendu un verdict unanime après six semaines d’audience et 36 heures de délibérations fiévreuses. Il faudra attendre le 11 juillet pour que le juge Juan Merchan prononce sa sentence. Celle-ci, au regard des faits, pourrait entraîner une détention de quarante mois fermes, bien que peu probable, à en croire les experts, au vu de l’âge vénérable du «criminel» et de son absence de casier judiciaire préalable. Mais elle pourrait s’accompagner d’une amende, liée aux dérapages verbaux répétés en violation d’un «gag order (bâillon)», d’un sursis probatoire ou de travaux d’intérêt général.
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La portée de ce séisme judiciaire et médiatique reste beaucoup plus discutable sur le plan politique et électoral : un, il n’empêche aucunement Donald Trump d’être candidat à la présidentielle du 5 novembre prochain face au sortant Joe Biden, même en cas de condamnation à une peine de prison ; deux, il ne lui interdit aucunement d’être élu et d’entrer à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025. Tout juste sera-t-il empêché de se pardonner, le pouvoir de l’exécutif fédéral n’ayant aucun droit sur la justice new-yorkaise. Trois, il va permettre au coupable, qui reste libre d’ici à sa convocation devant le juge Merchan le 11 juillet, de remobiliser ses troupes autour d’un procès «truqué» et d’une sempiternelle «chasse aux sorcières» ourdie par ses ennemis démocrates. Quelques minutes après le procès, les écrans de smartphones s’illuminaient aux quatre coins du pays, matraqué de messages émanant du candidat républicain : «Je suis un prisonnier politique !», «Priez pour notre pays, le système judiciaire est corrompu !», «Ne capitulez jamais ! Dressez-vous avec moi contre cette injustice ! Exigez votre casquette noire MAGA maintenant», «La justice est morte en Amérique ! Notre pays s’est effondré !»
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Les avocats de Trump, emmenés par Todd Blanche, ont annoncé jeudi soir sur CNN qu’ils projetaient un «appel dès que possible», avant le 11 juillet. Un tel appel tuerait dans l’œuf toute application du verdict, possiblement au-delà du 5 novembre. Il reste cinq mois et sept jours à l’ancien magnat pour surmonter cette défaite en rase campagne, électriser les foules et triompher dans les urnes. En a-t-il les ressources ? Le ton de ses meetings dans une poignée d’États-clés (Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie) est déjà tout trouvé : pour lui, le «vrai verdict» tombera le soir de l’élection du 5 novembre.
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