Monsieur le président du parti,
Messieurs les Conseillers fédéraux,
Chères et chers délégués,
Chers invités, chers amis,Printemps 2020. Des barrières sont installées à la frontière avec l’Allemagne, entre Kreuzlingen et Constance. Soudain, une clôture sépare les deux villes et les frontières ont été massivement contrôlées. Les couples non mariés ne pouvaient plus se voir au-delà des frontières. Pendant six semaines, la frontière a été fermée à cause des mesures Covid.
Printemps 2024. Les statistiques criminelles du canton de Thurgovie sont claires : En l’espace de quelques années, les cambriolages de véhicules ont plus que triplé et les vols dans des véhicules non verrouillés ont presque quintuplé. Les vols à main armée, les vols à l’étalage et les délits violents sont également en hausse. Dans de nombreux cas, les auteurs sont des demandeurs d’asile, des clandestins et des touristes criminels. Et que se passe-t-il à la frontière ? Pas de contrôles, pas de grilles, mais des journées portes ouvertes pour tous !
Cher Monsieur le ministre de l’Administration du Problème de l’Asile Beat Jans, en fermant délibérément les yeux sur les problèmes liés aux demandeurs d’asile, en ne jugeant pas nécessaires les contrôles aux frontières, en déclarant même publiquement qu’il est là pour les migrants, sans se prononcer clairement contre les abus en matière d’asile. le Conseil fédéral et l’administration inactive mettent délibérément notre sécurité en danger.
Chers délégués de l’UDC, chers invités et amis, j’aimerais vous parler de la belle Thurgovie et vous dire que le monde est encore en ordre dans notre canton. On y parle le suisse-allemand, les routes sont sûres, les gens vont travailler, s’engagent dans les associations et dans la vie privée.
Chers collègues, j’aimerais dire que c’est exactement comme ça.
Malheureusement, chez nous aussi, les gros titres sont négatifs presque tous les jours. Que ce soit des migrants qui se déchaînent, des Nord-Africains qui frappent un homme âgé à l’hôpital ou des jeunes qui se font voler. On ne se sent plus à l’aise ni en sécurité. Récemment, ma collaboratrice m’a dit qu’elle ne laissait plus sa fille aller seule à la gare car elle trouve effrayant de voir avec quelle avidité ces migrants musulmans, généralement jeunes, lui courent après. Je pourrais continuer avec des exemples de la gare de Weinfelden ou de Kreuzlingen, où l’on rencontre les mêmes problèmes avec des migrants ivres qui ne se comportent pas bien, qui harcèlent les gens ou qui les menacent même. Je ne veux même pas parler du trafic de drogue.
Et c’est à Kreuzlingen que l’on ressent le mieux la nécessité d’améliorer enfin les contrôles aux frontières. Des bandes de voleurs y commettent des cambriolages et des vols presque à la chaîne. La police confirme que ces criminels viennent aussi du centre de renvoi de Kreuzlingen. Un agent d’assurance m’a dit lors d’une manifestation que les déclarations de sinistres pour cambriolages, notamment de voitures, explosent actuellement chez nous. Et qui paie tout cela avec des primes d’assurance plus élevées ?
Et puis je lis les conseils certainement bien intentionnés de la police : que nous devons nous adapter à la nouvelle réalité, qu’il faut éviter les endroits critiques la nuit, qu’une voiture n’est pas un coffre-fort et qu’elle doit toujours être fermée à clé, même dans sa propre cour. Je vous demande pardon ? J’ai l’impression d’être dans un mauvais film. Est-ce notre Suisse ? Est-ce encore la Suisse dans laquelle nous pouvons nous sentir libres et en sécurité ? En sommes-nous arrivés au point de devoir nous adapter aux migrants soi-disant persécutés et oh combien pauvres ?
Dans cette logique, on dira dans quelques années que les femmes n’ont plus le droit de se promener en jupe courte ou en robe moulante, car les jeunes hommes musulmans pourraient se sentir provoqués. Nous devons adapter notre comportement pour les protéger d’un délit. Et puis, il y aura sans doute la recommandation du port du voile… Est-ce là la Suisse que nous voulons pour nos enfants ? Certainement pas !
En tant qu’agriculteur de formation, le conseiller fédéral Beat Jans devrait savoir que l’on récolte ce que l’on sème. Si même ses collègues de la gauche rose-verte de l’Allemagne voisine agissent et renforcent les contrôles aux frontières, Beat Jans devrait lui aussi s’y mettre. Celui qui sème une fausse tolérance et une culture de l’accueil naïve récolte l’immigration illégale, la hausse de la criminalité et la perte d’identité.
Chers collègues de l’UDC, en tant que Thurgovien, mais aussi en tant que père de trois jeunes enfants, je vous demande instamment : Aidez-nous à lutter contre cette situation. Soutenez l’initiative sur la protection des frontières. Aujourd’hui, c’est l’occasion de le faire ! Pour que nous puissions continuer à vivre dans une Suisse libre et sûre.
Extrait de: Source et auteur
Le Conseil Fédéral est COMPLICE !
La ”j”ustice suisse est aux ordres et appliques le 2 poids 2 mesures !
La ”j”ustice suisse est en plein déni concernant l’application des lois cotées par le Peuple souverain suisse (par ex : expulsion de TOUS les étrangers violents).
Le contrôle à nos frontières est la 1ère priorité !
Montrer mes papiers d’identité n’est PAS une contrainte, c’est normal !