Le mois prochain (6-9 juin), auront lieu les élections au Parlement européen. Le slogan des Démocrates de Suède (SD) avant les élections est : « Mon Europe construit des murs », une attaque mal dissimulée contre ceux qui, lors de la crise migratoire de 2015-2016, voulaient briser les frontières extérieures de l’Europe. Le chef du parti, Jimmie Åkesson, souligne qu’il est important de sécuriser les frontières extérieures et intérieures.
“Aujourd’hui, si nous voulons surveiller nos frontières, comme le pont de l’Øresund, nous ne pouvons pas le faire, mais nous devons aller à Bruxelles chapeau à la main et demander en mendiant si nous sommes autorisés à sécuriser notre frontière ou non”, dit Åkesson.
Il s’attend à ce que la pression migratoire, notamment à travers la Méditerranée, augmente à l’approche de l’été, et estime qu’il est important que l’Europe s’unisse pour retourner à nouveau les bateaux vers l’Afrique. Il souligne en outre les procédures d’asile pour ceux qui parviennent à entrer illégalement en Europe. L’Italie envoie ces migrants et demandeurs d’asile en Albanie pendant que la demande d’asile est traitée. Il estime donc qu’il est possible que d’autres pays de l’UE fassent de même.
La gauche détient la majorité au Parlement européen, et Åkesson estime que renverser cette majorité sera crucial pour le futur profil de l’immigration en Europe. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’une politique d’immigration réaliste pourra être mise sur la table, estime-t-il.
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” Un vieux proverbe dit que « tant va la cruche à l’eau, qu’à la fin elle se casse » : si nous voulons encore recommencer nos essais de république, nous nous perdrons si bien qu’il n’y aura plus moyen de nous relever. — (Louis-Gaston de Ségur, Prêtres et Nobles, Haton, 1871, p. 38) “