La demande en électricité va augmenter massivement dans les années à venir. Il s’agit d’un problème dont la politique est en grande partie responsable ; l’immigration incontrôlée fait également des ravages dans ce domaine. En outre, il est préférable de renoncer aujourd’hui plutôt que demain au pétrole, à l’essence et au gaz, ce qui crée deux grands « dévoreurs d’électricité » pour le chauffage et la mobilité, qui n’existaient pas il y a quelques années. D’autre part, l’abandon irréfléchi et précipité de l’énergie nucléaire se retourne contre nous.
Des milliards doivent être investis dans l’énergie éolienne et solaire pour la remplacer. Ce sont les consommateurs qui en paieront le prix en augmentant leurs factures d’électricité. L’utilisation de ces sources d’énergie nécessite non seulement des conditions météorologiques idéales, mais aussi une acceptation politique. De nombreux projets ont récemment échoué en raison de l’opposition des populations concernées ou ont dû être considérablement réduits.
La nouvelle loi veut pratiquement éliminer la participation des communes et des cantons : « Si le Conseil fédéral reconnaît qu’une installation présente un intérêt national au sens de l’article 12, il peut en outre décider que les autorisations nécessaires seront délivrées selon une procédure concentrée et abrégée » (art. 13, al. 3, LEne).
Ainsi, un comité d’à peine 7 personnes pourra décider de ce qui sera construit, où et dans quelle mesure. Ce chèque en blanc donné au gouvernement national pourrait rapidement se révéler être un boomerang démocratique. Même si l’actuel chef du DETEC est issu des rangs de l’UDC et tient donc des propos rassurants, le conseiller fédéral Albert Rösti n’est que l’une de ces sept personnes. Et un jour ou l’autre, une autre personne sera à la tête du DETEC. Le successeur d’Albert Rösti, à terme, pourrait alors se montrer moins délicat.
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