Sortie d’un nouveau livre de Dora Moutot et Marguerite Stern dénonçant la conquête de l’idéologie transgenre dans la société occidentale

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Dans Transmania, une enquête percutante et documentée, Dora Moutot et Marguerite Stern, deux féministes engagées, montrent comment l’idéologie transgenre a pénétré en profondeur la société. Un livre essentiel pour comprendre l’ampleur d’un scandale sanitaire et social.

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Sur les réseaux sociaux, des gens ont commencé à nous dire qu’il fallait inclure Robert dans nos combats féministes. On a même dit à Dora qu’elle devait parler de son « pénis de femme » sur son compte sexo. Comme toute personne saine d’esprit l’aurait fait, nous avons refusé de dire que Robert est une femme, car Robert est un homme.

L’histoire aurait pu s’arrêter là, mais c’est alors que les fous furieux du transgenrisme ont commencé à nous harceler. Nous nous sommes retrouvées face à des meutes sous hypnose collective qui répétaient en boucle des mantras comme « les femmes trans sont des femmes », et avec qui il était impossible de converser normalement. La transmania, cette espèce de frénésie trans, nous a frappées de plein fouet. (…) Depuis quatre ans, nous recevons insultes et menaces quotidiennement. Twitter et Instagram ont supprimé et censuré nos comptes plusieurs fois. […]

Le site SheWon.org recense depuis 2006 plus de 608 compétitions que des athlètes féminines auraient dû gagner, et qui se sont fait voler le podium par des hommes transféminins. C’est arrivé en France pour la première fois le 7 mai 2023. Un homme transféminin nommé Halba Diouf a terminé premier dans une course départementale féminine de 200 mètres avec un temps de 22” 67. En dépit des règles émises par la Fédération internationale d’athlétisme, la Fédération française a autorisé ce monsieur à concourir jusqu’au niveau départemental. Il est ainsi passé de la 980e place nationale à la 58e place mondiale, en un claquement de doigts, en déclarant qu’il était une femme, car il prenait des oestrogènes. […]

Après avoir bataillé pour faire retirer le transsexualisme de la liste des maladie psychiatriques, les militants trans se sont rendu compte qu’il allait être difficile de se faire rembourser l’assistance médicale qu’ils réclament par l’État. Mais, en 2010, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a volé à leur secours en ajoutant le « trouble de l’identité de genre » à la liste des ALD 31. Ainsi, Robert a la possibilité de se gaver d’hormones femelles, de se faire couper la b*** et de se faire refaire le visage aux frais du contribuable. Certaines caisses primaires d’assurance-maladie (CPAM) remboursent même l’épilation définitive au laser et les séances d’orthophonie visant à rendre la voix plus aiguë. Pendant ce temps-là, il faut toujours débourser un demi-smic pour se faire arracher une dent, et 5 000 euros au minimum pour traiter un lipoedème, maladie typiquement féminine. […]

Aujourd’hui, Prisha vit dans un corps détruit. À cause des injections de testostérone, elle est atteinte du syndrome des ovaires polykystiques ; son cycle menstruel est irrégulier et elle ne sait pas si elle pourra avoir des enfants un jour. Elle souffre d’hypertension artérielle et a pris beaucoup de poids. Des poils épais ont poussé sur son dos, son torse, ses bras, et même ses pieds. Malgré l’arrêt des injections, ils ne partiront jamais d’eux-mêmes. Elle doit faire des séances de laser pour les éliminer. […] Lors d’un rendez-vous médical en famille, les médecins ont affirmé à sa mère que leur fille se suiciderait si elle s’opposait à sa transition. « Préférezvous avoir un fils vivant ou une fille morte ? » : la punchline préférée des médecins trans affirmatifs. […]

À l’hôpital public, ça n’est pas mieux. Il existe a minima dix unités spécialisées dans l’accueil des moins de 20 ans se déclarant trans (Lille, Rouen, Tours, Bordeaux, Lyon, Toulouse, Marseille, et quatre a Paris). […] « Des enfants à partir de 10 ans viennent nous voir après avoir visionné des émissions à la télévision. Ces dernières agissent comme un révélateur », a déclaré la docteur Agnès Condat, pédopsychiatre a la Pitié-Salpêtriere, à Marianne. Un « révélateur » ? Vraiment ? Ou bien une incitation à suivre une mode et la réponse facile à tous les maux ? […]

Le mot femme disparaît, et le vocabulaire scientifique et médical avec. Dans un livret médical, l’hôpital NHS de Brighton (Sussex, Royaume-Uni), somme les sages-femmes de préférer les termes « lait humain », « lait des seins/du torse », ou « lait provenant du parent allaitant » au lieu de « lait maternel ». Toujours dans le même livret, on demande au personnel de parler de « trou du devant » ou d’« ouverture génitale » pour désigner le vagin. Trou du devant, tu as bien lu. Dans un rapport datant du 20 mai 2022, le ministère de la Santé canadien évoque la santé des « personnes menstruées ». Et la France n’est pas épargnée. Dans son lexique trans, le Planning familial désigne le sexe comme un « construit social basé sur des observations moyennes des différences biologiques entre les genres ». […] Sur son site internet, le département Psychiatrie et neurosciences du GHU de Paris nous parle du sexe « assigné à la naissance ». Dans un document relatif aux parcours de transition des personnes transgenres publié le 7 septembre 2022, la Haute Autorité de santé (HAS) nous parle également de sexe « assigné ». […]

Le Figaro

 

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