L’Union démocratique du centre récolte 114 600 signatures et dépose l’initiative populaire fédérale «Pas de Suisse à 10 millions! (initiative pour la durabilité)»

 

L’immigration massive poursuit sa course effrénée. Ces deux dernières années, plus de 180 000 personnes supplémentaires ont immigré en Suisse, avec des conséquences dévastatrices pour notre petit pays. La politique de centre gauche menée au Palais fédéral attise cette évolution dramatique: le PS, les Verts, le PRD, Le Centre et les Vert’libéraux refusent de mettre en œuvre le mandat constitutionnel (article 121a) que le peuple et les cantons ont validé le 9 février 2024 avec l’adoption de l’initiative sur l’immigration de masse. Ce mandat exige une limitation «autonome» de l’immigration par le biais de nombres maximums et de contingents.

«L’UDC est le seul parti à prendre ses responsabilités», a déclaré mercredi matin Marcel Dettling (SZ), le président de l’UDC et conseiller national, après le dépôt des signatures. En soumettant aujourd’hui «l’initiative pour la durabilité», l’UDC montre concrètement comment l’immigration peut à nouveau être contrôlée de manière autonome. « Aujourd’hui, beaucoup trop d’étrangers arrivent, et pas les bons. C’est d’une immigration contrôlée dont notre pays et notre population ont besoin. »

Le conseiller national UDC et vice-président du parti, Thomas Matter (ZH), le dit clairement: «Les problèmes les plus urgents et les plus graves qui affectent la Suisse trouvent leur origine dans l’immigration massive et incontrôlée. La population suisse en a assez de la politique irresponsable de centre gauche, ce que démontrent les plus de 114 000 signatures récoltées en un temps record.»

«Depuis 2023, pour la première fois, plus de 9 millions de personnes vivent dans notre pays», ajoute le conseiller national UDC et président de groupe Thomas Aeschi (ZG). «Et bien que la Suisse soit surpeuplée, l’immigration massive poursuit sa course effrénée. L’année dernière, 98 851 personnes supplémentaires (chiffre net) ont immigré dans notre pays. À cela s’ajoutent plus de 30 000 demandeurs d’asile. Pour rappel, avant la votation de la libre circulation des personnes (21 mai 2000), le Conseil fédéral rassurait la population en lui disant qu’il n’y aurait que 8000 à 10 000 personnes supplémentaires en Suisse chaque année.»

Domenik Ledergerber, député au Grand Conseil et président de l’UDC du canton de Zurich, se réjouit de la rapidité avec laquelle les signatures nécessaires ont été obtenues. «Les Suisses qui ont donné leurs signatures ont clairement exprimé leur refus d’une Suisse à 10 millions. Il devient urgent de reprendre le contrôle actif de l’immigration et de revenir à une politique d’immigration durable. Nous voulons revenir à une politique d’immigration autonome qui favorise notre pays et notre population. L’immigration telle que nous la connaissons aujourd’hui n’est en aucun cas durable.»

L’initiative pour la durabilité de l’Union démocratique du centre est la réponse aux problèmes liés à l’immigration qui impactent une part toujours plus importante de la population en Suisse: la pénurie de logements et l’augmentation des loyers, les embouteillages sur les routes, les trains et les bus bondés, la baisse du niveau des écoles, une violence et une criminalité en hausse, la pénurie d’électricité, un revenu par habitant qui stagne, des primes d’assurance-maladie toujours plus élevées, des services sociaux endettés et une pression accrue sur la beauté du paysage et la préservation de la nature.

L’adoption de l’initiative populaire fédérale «Pas de Suisse à 10 millions! (initiative pour la durabilité)» est urgente pour protéger notre paysage unique, notre qualité de vie élevée, notre prospérité supérieure à la moyenne et pour un avenir sûr, empreint de liberté pour nous et nos enfants.

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par Occidentmalade le

    J’ai lu dans la Tribune que la Suisse a besoin de toujours plus de migrants afin d’assurer les retraites. A part le fait que ceux qui sortent cet argument font preuve d’un égoïsme énorme, ma retraite d’abord et tant pis pour les suivants, ça occulte le fait que ces migrants seront eux aussi un jour à la retraite : s’il faut une Suisse de 10 mios pour assurer la retraite des 8 mios, il faudra une Suisse de 13 mios pour assurer la retraite des 10 mios, 17 mios pour assurer la retraite des 13 mios….. 100 mios pour assurer la retraite des 80 mios, c’est ça le programme ?
    Egoïsme également énorme car, vu l’évolution de la technique qui va supprimer les travaux à faible valeur ajoutée, c’est de gens bien formés dont nous aurions besoin, et donc on privera les pays pauvres, africains surtout, de leurs personnes bien formées pour assurer leur développement : nos grands humanistes se fichent apparemment complètement de cet aspect, mais peut-être que l’Afrique commencera à tenir compte de ce point.
    Enfin, cette immigration étant en majeure partie musulmane, donc de gens à respecter mais d’une culture totalement différente de la culture occidentale, quel est le plan… une Suisse et une Europe islamiques ?

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