« La culture helvétique, c’est d’amener au compromis, en utilisant la pression si nécessaire. »
C’est la phrase du jour, qu’on trouve dans Le Temps dans la bouche du Ministre jurassien PLR Jacques Gerber. L’homme est vice-président de la Conférence des gouvernements cantonaux, chargé de suivre les négociations avec Bruxelles. Etonnamment, il parle vrai. Ainsi doit-on remercier le personnage qui, par avance, signale que les citoyens suisses feront l’objet de pressions en vue de ratifier les futurs accords bilatéraux.
Pour bien montrer qu’il a déjà baissé son froc, l’individu ajoute que « ce qui me distingue, c’est que je suis prêt au compromis dans des domaines tels qu’une reprise dynamique du droit européen, la mise en place d’un règlement des différends avec un organe qui le permette réellement. Je suis d’accord de prendre quelques risques liés aux règles européennes par rapport à la libre circulation, risques que je n’estime pas aussi importants que certains veulent bien le laisser croire. »
Les négociateurs de l’Union européenne doivent être fort aise de savoir que Jacques Gerber cédera sans vergogne à toutes leurs exigences, dusse-t-il sacrifier la démocratie directe, la paix du travail et le contrôle de la migration. Il n’y a donc rien à attendre des tractations en cours sinon un alignement servile sur les visées liberticides européennes.
Il appartient aux patriotes de se préparer dès maintenant à mener le combat contre le futur contrat colonial que les Jacques Gerber vont nous proposer sous peu comme unique porte de salut pour notre pays.
Ah ! Pendant que j’y pense, pour ceux qui ne lisent pas le Jacques Gerber dans le texte, quand il dit pression, il faut comprendre chantage.
Yvan Perrin, 03.04.2024
On ne serait pas étonné qu’au final le Conseil fédéral ne décide de l’entrée forcée de la Suisse dans l’UE par le biais d’un arrêté fédéral urgent non susceptible de recours.
Pour le bien commun, cela va sans dire.