L’islamo-gauchisme de Sciences-po en passe de devenir une affaire d’État

 

On savait la prestigieuse école déjà minée par les thèses à la mode du wokisme, du néoféminisme ou de la théorie du genre… L’opinion, qui découvre avec effroi ce matin qu’une salle a été bloquée mardi par des militants propalestiniens, et que des propos « inqualifiables » (selon Emmanuel Macron) ont été tenus à l’encontre d’une étudiante de l’UEJF, attend des sanctions. L’extrême gauche minimise les incidents.


À Sciences-po Paris, l’antisémitisme se porte décomplexé, la cause palestinienne permettant visiblement que s’exprime librement la haine des Juifs. C’est ainsi que, soi-disant pour attirer l’attention sur Gaza, le principal amphi de l’école a été occupé par des associations d’extrême-gauche propalestiniennes mardi 12 mars. Cela n’a rien changé à la situation sur place, mais a permis d’ajouter de nouveaux actes antisémites à ceux qui se sont multipliés dans notre pays. À Sciences-po, c’est notamment une étudiante qui a été empêchée d’entrer dans l’amphithéâtre parce que Juive et une association juive qui a été verbalement attaquée.

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Inquiétante lâcheté

Face au scandale, la direction de l’école s’est fendue d’un communiqué. Où elle réussit à mettre en scène une indignation de façade qui évite soigneusement de nommer les choses et de regarder la réalité en face. Ainsi l’étudiante juive est devenue « un membre de la communauté étudiante », les propos antisémites ont été transformés en « propos accusatoires », et pour éviter de mentionner que l’Union des Étudiants Juifs de France a été ciblée, elle est évoquée en tant que « association étudiante en particulier ». Qu’en termes galants ces choses-là sont dites ! et comme l’antisémitisme en est rapidement évacué ! Une telle lâcheté n’a pas manqué de faire réagir les internautes et une version corrigée de ce communiqué de presse honteux a circulé sur X, biffant les mentions hypocrites pour mieux restituer la dimension antisémite de l’affaire.

Une école à la dérive

Mathias Vicherat. DR.

Et voilà qu’on apprend mercredi 13 février la démission du directeur de Sciences-po, Mathias Vicherat. J’avoue avoir pensé avec étonnement que pour une fois, un enfant gâté de la technocratie triomphante prenait ses responsabilités et, face à un tel échec, assumait sa perte. Mais pas du tout, l’homme ne démissionne pas parce qu’il se sent concerné par l’antisémitisme décomplexé qui s’exprime dans une école censée former l’élite du pays, mais pour des questions personnelles, lui et sa femme étant soupçonnés de violences conjugales. Le directeur est visiblement autant à la dérive que son école.

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En revanche, le gouvernement, lui, a parfaitement réagi. Aurore Bergé, qui a toujours montré du courage sur ces questions, a été limpide : « Ce qu’il s’est passé a un nom : l’antisémitisme. Demander le nom des gens, les filtrer à l’entrée, assimiler leurs noms à la politique du gouvernement israélien… C’est insupportable et illégal. Rien ne le justifiera jamais ». Du côté de Jean-Luc Mélenchon, aucune surprise. L’insoumis, dont les dérapages se multiplient, ressemble de plus en plus à Jean-Marie Le Pen et passe à deux doigts du « point de détail de l’histoire » en parlant d’un « incident dérisoire » et en citant copieusement Rima Hassan, l’activiste qui n’est pas la dernière à semer la haine des Juifs au nom de la cause des Palestiniens.

Palestiniens instrumentalisés

Or ce qui vient de se passer est inquiétant. À Sciences-po, on est censé faire notamment du droit et de l’histoire et à un niveau d’excellence. Or la cause palestinienne telle qu’elle est utilisée pour radicaliser les populations musulmanes en Europe est souvent imprégnée par une lecture islamiste. Longtemps les pays et sociétés arabes furent indifférents au sort des Palestiniens. Cela jusqu’à ce que les Frères Musulmans fassent de l’existence d’Israël une forme de blasphème, et de sa destruction un fiqh, une obligation sacrée s’imposant à tout membre de l’Oumma. Mais même pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire, la façon dont la cause palestinienne est instrumentalisée s’avère souvent grossière. Elle se résume à une falsification historique destinée à nourrir ressentiment et haine. L’essentiel n’est pas d’améliorer la situation des Palestiniens : ils sont bien plus utiles malheureux. Il s’agit avant tout de réussir une alchimie délicate visant à transformer les Juifs en Nazis, les éternels persécutés en bourreaux. Et pour cela aucune outrance n’est interdite.

Effondrement

En convaincre des populations acculturées, peu éduquées, qui appartiennent à une sphère arabo-musulmane où l’antisémitisme est culturel n’est pas très compliqué et explique pourquoi un crime contre l’humanité commis contre des Juifs a alimenté en Europe une explosion antisémite : on a assisté à un phénomène de décompensation culturelle chez certains où la violence tribale du pays d’origine a primé sur le respect des normes sociales européennes et de la légalité. Le signe ne devrait pas être pris à la légère. Mais lorsque l’entrisme se manifeste dans les lieux de formation de l’élite, comme Sciences-po et qu’il remet au goût du jour l’antisémitisme le plus abject, que la direction de l’école soit incapable de réagir dit notre effondrement moral.

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Ainsi dans une école où on devrait savoir ce qu’est un crime contre l’humanité, ce que signifie le retour des pogroms, le 7 octobre, semble n’avoir ébranlé que peu de consciences et la question du retour du crime contre l’humanité n’a guère intéressé. En revanche, dans cette même école, on n’hésite pas à expliquer qu’il y a un génocide à Gaza et à occuper un amphi pour le dénoncer, alors même que cela est parfaitement faux.

Gabriel Attal déclenche l’article 40

Même si ce qui s’est passé dans cette école ne relevait pas du pénal, de telles lacunes dans la formation des étudiants mériterait une sérieuse reprise en main. Mais justement, ce qui s’est passé relève du pénal. Voilà pourquoi l’article 40 a été déclenché par le Premier ministre. Cet article oblige les autorités à saisir la justice en cas de crime ou de délit dont elles ont connaissance. Mercredi en fin de journée, Sciences-po a déclaré avoir également saisi le procureur de la République au titre de l’article 40.

L’opinion espère le renvoi des fauteurs de troubles islamo-gauchistes

Espérons que cette saisine n’empêchera pas l’école de faire le ménage qui lui incombe, déjà en arrêtant de se prendre pour un campus américain multiculturaliste où on « gère des communautés étudiantes » et où les professeurs semblent terrorisés par leurs élèves. Ensuite en sanctionnant durement les élèves qui ont organisé cette occupation et ceux qui ont participé au filtrage et tenu des propos antisémites. Un renvoi en bonne et due forme, manu militari, aurait des vertus d’exemplarité inédite.

Selon la jeune fille refoulée à l’entrée de l’amphi et qui a témoigné dans le Parisien, il y a bien un climat antisémite à Sciences-po, mais il serait le fruit d’une minorité. La majorité désapprouverait mais laisse faire et l’ambiance s’en ressent. Sciences-po serait donc devenue une allégorie du bruit des pantoufles des élites comme réponse au bruit des bottes des fanatiques. Quoi qu’il en soit, ce que cette affaire dit d’une école censée former ceux qui nous dirigent ne donne pas envie d’être menés par cette élite-là.

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Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    Sciences-po DOIT être fermé et tous les étudiants (éternels) doivent être auditionnés concernant la recherches des auteurs antisémites !
    C’est une plaie, pire que le nazisme !
    C’est le repaire des islamo-gôcho ! A surveiller et à rogner les ailes !!

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