En 2023, 30'223 personnes ont déposé une demande d'asile en Suisse. C'est 23,3% de plus que l'année précédente. Pour l'année 2024, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) table à nouveau sur une même fourchette, a-t-il indiqué mi-février.

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Une task force pour gérer "une crise sans précédent"

C'est dans ce contexte qu'Isabelle Moret, conseillère d'Etat vaudoise en charge du Département de l'économie, a appelé jeudi dans Le Temps à la création d'une task force de l'asile pour répondre à un système sous pression et au bord de la rupture. [...]

"Il faut dire les choses clairement, nous sommes dans une crise migratoire qui est sans précédent. Cela veut dire qu'il faut désormais agir en mode crise (...) On n'est plus à un moment où on se renvoie la balle, où on appelle à la solidarité intercantonale. Nous avons dépassé ce seuil. Il faut prendre des mesures rapidement, dans tous les domaines, en matière d'hébergements, de renvois, d'acceptation par la population. Les cantons sont à bout et les communes sont acculées", explique-t-elle.

"Pas tout sur les épaules du DFJP"

Multiplication des procédures expresses en 24 heures pour les demandes d'asile vouées à l'échec, durcissement envers les multirécidivistes, gel des demandes le week-end: le nouveau ministre de Justice et Police Beat Jans a annoncé mardi à Chiasso de nouvelles mesures pour désengorger le système de l'asile.

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Les craintes de la population

La récente prise d'otages à Essert-sous-Champvent (VD) et les menaces proférées dans une cour d'école à Cortaillod (NE) par deux demandeurs d'asile posent des questions en matière de sécurité de la population. Pour Isabelle Moret, il n'y a, dans l'ensemble, pas à s'inquiéter "puisque les autorités fédérales prennent les mesures nécessaires, que ce soit dans et autour des centres d'accueil fédéraux". Elle relève toutefois que ces événements montrent "la tension qui existe dans les communes".

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"Je sens très bien, lorsqu'il s'agit de discuter avec les communes de l'implémentation d'un centre, qu'il y a des citoyens qui font des pétitions pour s'y opposer. Je sens aussi les peurs ou les angoisses qui peuvent exister. On voit très bien le ras-le-bol exprimé par le canton de Neuchâtel, qui n'est pas entendu depuis plusieurs mois. Je le constate dans les séances à Berne que Neuchâtel tape sur la table, voilà pourquoi je pense qu'il est nécessaire d'avoir cette action beaucoup plus rapide avec des mesures plus rapides qui soient coordonnées entre les différentes instances", assène-t-elle.

[...] "Jacqueline de Quattro, conseillère nationale vaudoise, avait demandé, l'été passé, une task force pour prévoir cette situation, car elle avait senti la chose venir, le SEM aussi. [...]

Adaptation web: Jérémie Favre

https://www.rts.ch/info/suisse/2024/article/isabelle-moret-sur-l-asile-les-cantons-sont-a-bout-et-les-communes-acculees-28413985.html

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Carla Montet: Moins de 10 % des réfugiés ukrainiens en Suisse romande travaillent. Nos statisticiens ont compté comme actifs ceux qui suivent un cours de langue, font une formation, effectuent un emploi bénévole, ou un stage, tout comme les Ukrainiens (ou également d'autres requérants d'asile) qui sont recyclés pour venir en aide à leurs compatriotes en tant que traducteurs ou enseignants.

De façon générale, la majorité des détenteurs de permis B cessent de travailler après l'obtention du droit de rester, phénomène constaté sur 40 ans de politique d'asile dictée par la Gauche, car le plus souvent l'assistance offre aux réfugiés une vie plus agréable qu'un emploi. En plus, l'écrasante majorité sont inadaptables aux exigences du marché du travail en Suisse.
Sur le plan démographique, les extraeuropéens font beaucoup d'enfants, mais ces larges familles sont partiellement ou totalement à la charge de la collectivité, ce qui laisse peu de marge aux jeunes qui travaillent pour fonder une famille en entretenant cette masse.

Ni l'Europe, ni la Suisse ne survivront à ce fléau si nous ne stoppons pas immédiatement l'invasion, si nous n'annulons pas le droit d'asile, qui est un blanc-seing à tous les parasites de la terre pour s'imposer sur notre sol sous des prétextes souvent fallacieux, des bobards à dormir debout pour obtenir la permission de rester.
Nos rues regorgent de vendeurs de drogue, une jeunesse est ravagée par leur poison, nos prisons sont remplies d'étrangers, nous finançons la consommation de nombreux nouveaux venus, ce qui augmente le PIB (une mesure économique dépassée), alors qu'ils nous appauvrissent au lieu d'être des richesses comme la novlangue le prétend. Nos sommes surpeuplés, la crise du logement est sans précédent, nos routes sont engorgées, il y a une baisse de la qualité de vie, une perte de la cohésion nationale, sans parler de la menace de terrorisme, d'islamisation et de guerres, les corollaires de cette religion partout dans le monde.

L'immense machinerie qui vit du commerce de l'asile touche pratiquement tous les domaines de notre société. Elle fait vivre avec notre argent avocats, associations, ONG, organismes d'assistance, une masse de fonctionnaires, soignants, redresseurs de torts antiracistes, censeurs du vivre ensemble, etc.
Globalement, l'asile est un destructeur majeur de notre économie, de notre civilisation. Ce golem devrait être définancé, neutralisé, vigoureusement combattu, privé de toutes subventions, et tant pis pour les opportunistes devenus chômeurs.
Le droit d'asile devrait être supprimé sous sa forme actuelle et remplacé par notre droit de vivre sur notre sol décemment selon nos traditions, régi par le principe "les nôtres avant les autres".

Malgré nos lois actuelles, malgré les lobbies de l'asile, il faudrait pouvoir imposer des changements rapides, audacieux, en profondeur, et de toute urgence; c'est une question de survie!

S'il a été possible d'imposer une loi Covid d'urgence, il devrait également être possible d'instaurer une loi d'urgence pour nous défendre contre les conquérants. Il faudra également trouver les moyens d'aider le peuple à tenir psychologiquement face aux pressions culpabilisantes des médias qui arrivent toujours à leurs fins en nous bombardant avec des histoires d'"Aylan Kurdi".

UDC, Franc-parler, janvier 2024

[...] nous arrivons à un coût annuel moyen de 5'368 francs par demandeur d’asile. Pour les 133'909 personnes présentes au 30 novembre 2023 selon les statistiques de l’asile de la Confédération, cela représente près de 719 millions de francs, rien que pour les primes d’assurance maladie.

Si l’on part du principe qu’un payeur de primes ne paie qu’environ 42 % des frais de santé qu’il occasionne, les abus dans le domaine de l’asile génèrent des coûts de santé nettement supérieurs à 1.7 milliard de francs !

À cela s’ajoutent encore les coûts de l’aide sociale, les coûts de sécurité, les coûts de formation et bien d’autres encore. Rien que pour la Confédération, le domaine de l’asile a coûté 4 milliards de francs l’année dernière. Il faut enfin mettre un terme à ces abus titanesques !"
(source)

Le coût global de l'asile, si nous additionnons tout ce qui tourne autour des réfugiés déboutés, admis provisoirement, statutaires, naturalisés désinsérés, les coûts à la charge des cantons et de la Confédération – chômage, formation, assistanat, soins, frais de justice, bureaucratie, etc. –pourrait dépasser largement les 10 milliards de francs par année.
C'est cher payé pour se sentir gentil, trop cher pour se suicider.

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voir aussi: La Suisse a connu une immigration nette de près de 100'000 personnes en 2023