Le président de région, Laurent Wauquiez, est sommé de s’expliquer sur les subventions versées à une association en charge de la répartition des migrants, ainsi que sur la présence de son directeur général parmi les élus de la majorité.
A première vue, tout les oppose. D’un côté, Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne Rhône Alpes. De l’autre, Viltaïs, association désignée comme partenaire des acteurs publics locaux dans le projet de répartition des migrants sur le territoire français. Figure totem de la droite, le premier nommé trace son bout de chemin à la tête de la région depuis 2016, le regard tourné vers l’Élysée. L’association s’est quant à elle fait un nom, depuis que les habitants du petit village de Bélâbre, dans l’Indre, se sont insurgés contre son projet d’implantation d’un centre d’accueil pour demandeurs d’asile. La médiatisation de l’association a fini par jeter une lumière crue sur ses ramifications politiques, à mesure que la grogne s’amplifiait. Soutien actif des villageois, le médiatique avocat Pierre Gentillet révélait récemment les liens troubles entretenus entre la région Auvergne-Rhône-Alpes et le directeur général de Viltaïs, Yannick Lucot, par ailleurs élu de la majorité LR au sein de la région.
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