Ndlr. Quand les journalistes eux-mêmes critiquent leur pratique de la “monoculture idéologique” et du manque de tolérance! Il fallait que la crise, la révolte et la défiance soient grandes pour en arriver là. Mais ce sont encore eux qui définissent les cadres de cette monoculture que nous critiquons depuis bien longtemps. Admettre tout en excluant encore largement et en espérant anxieusement garder le monopole de cette définition? Encore un effort chers acteurs de la monoculture idéologique et de l’intolérance intellectuelle.
Gare à la monoculture idéologique, mettent en garde des journalistes romands. Au sein des rédactions s’impose une ligne rigide révélée par des sujets comme l’Ukraine, Gaza, le Covid ou le climat. Cela dessert le public, estime notre chroniqueuse Myret Zaki.
Extrait de: Source et auteur
Eh bien, vous venez seulement de vous apercevoir des discours nauséeux de vos “camarades” et que vous-même avez tenu lors de rassemblements “citoyens” d’un parti qui sent la mort à chaque mot qu’il prononce.
Vous voyez enfin le mal que vous avez fait pendant quelques dizaines d’années, sur le mental du peuple que vous prétendiez défendre, et qui vous écoutait et suivait comme des moutons qui vont à l’abattoir.
Maintenant que l’avenir sent mauvais, il y a une expression qui a tout son sens dans vos propos et qui est la suivante “quand le bateau coule, les rats quittes le navire”. Ce navire dont il s’agit, c’est la gauche, et les “partis” qui la composent.
C’est tellement juste ! J’ai énormément apprécié la chronique de Myret Zaki, qui a su mettre les mots exacts sur ce que je ressens. Après plus de 50 années de militantisme socialiste, j’éprouve une lassitude grandissante vis-à-vis de mes anciens camarades, qui me semblent accrochés à un dogmatisme dépassé incapable de séduire de nouveaux militants, sauf les moins nantis en culture historique. Or nous avons maintenant une pléthore d’informations diverses et antagonistes, mais le seul fait de prendre connaissance auprès de différentes sources, souvent peu en odeur de sainteté auprès des organes chargés de promouvoir la doxa officielle nous expose à une avalanche de qualificatifs dégradants dont les moindres sont Complotiste, Fasciste, Réac, Ultra-droite, UDC, Blocherien, Nationaliste, etc..
Et pourtant, je suis totalement acquis au dialogue, quelque soit la personne en face de moi, et je considère toujours ses propos comme étant son point de vue, fruits de son parcours de vie et de sa culture.
Hélas les personnes acceptant ce genre de dialogue constructif sont de plus en plus rares, et ce ne sont pas les jeunes adultes sortant de l’école sachant à peine lire et avec un bagage maximum de 300 mots qui vont changer la donne…
Je suis peut-être un vieux con de 80 ans, mais il me semble que l’on ne va pas vers le beau…