Les islamistes ont lancé une campagne d’intimidation pour tenter d’empêcher une conférence que le patriote Douglas Murray devait donner, à l’intention principalement des Juifs de Londres.
C’est ce qui arrive quand la société devient trop tolérante à l’égard de la haine venant des islamistes et de l’extrême gauche, alors que Murray est extrêmement lucide dans ce qu’il dit du conflit entre Israël et Gaza et de la façon dont la culture anglaise est prise pour cible par les islamistes. Le théâtre Shaftesbury où il avait prévu de s’exprimer a décidé de capituler, de céder à l’intimidation, et Murray a dû choisir un autre endroit, tenu secret.
On en est arrivé à un point où les théâtres ne se sentent même plus en sécurité pour soutenir la libre parole, du moins lorsqu’il s’agit des Juifs. Quand la simple crainte d’une menace fait que les employés n’osent plus se présenter à leur travail, on a vraiment tous un gros problème.
Les islamistes ont manifesté autour du théâtre, sans savoir que Murray n’y était pas, en criant au mégaphone que Murray était là pour récolter des fonds pour l’armée israélienne (!) (1:54), qu’il était de droite (merci, ça on savait), qu’il soutenait des terroristes, des tueurs de bébés.
Murray dit qu’il ne reconnaît plus son pays. Pourquoi a-t-on cédé aux islamistes et aux terroristes ? Comment se fait-il que samedi après samedi, des gens défilent dans les rues de Londres, appellent au djihad, vantent le Hamas, escaladent et souillent nos monuments militaires, tandis que moi je ne peux pas parler dans la salle prévue, pleine à craquer. Comment se fait-il que si on appelle à la violence contre les Juifs, jour après jour, c’est parfaitement accepté par la police, mais que si des Juifs se réunissent dans une salle au centre de Londres ce n’est apparemment pas accepté ? Je ne veux pas jouer les victimes, mais je vais continuer à parler, car c’est mon pays, c’est ma ville, dit Murray.
Résumé : Albert Coroz
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