C’est une promesse vieille de quatre ans déjà. Emmanuel Macron l’avait assuré dans son discours du 18 février 2020, à Mulhouse : « Nous importons de manière régulière, chaque année, des imams nommés, désignés, formés par d’autres gouvernements. Nous sortirons de ce système à l’horizon 2024, pour pouvoir réduire ces influences étrangères. Il faut évidemment que nous ayons des imams qui soient formés en France, respectueux des lois de la République. » Pour cause : quelques mois plus tôt, une commission d’enquête parlementaire mettait en lumière les dérives de « l’islam turc », où l’on expliquait aux enfants que leur président n’était pas Emmanuel Macron… mais Recep Tayyip Erdogan !
Mieux vaut tard que jamais. Ce 1er janvier, Gérald Darmanin a enfin fermé les portes de France aux nouveaux imams dits “détachés”, c’est-à-dire formés, payés et envoyés pour quatre ans par le Maroc, l’Algérie et la Turquie. Les quelque 300 fonctionnaires étrangers déjà présents sur le territoire n’auront pas à plier bagages, mais ne pourront conserver ce statut une fois le 1er avril passé. « Un cadre spécifique sera mis en place à compter d’avril 2024 pour permettre le recrutement d’imams sous statut salarié par les associations gestionnaires de lieux de culte », précise le ministre de l’Intérieur.
Reste que la République, empêtrée dans ses lois, aveuglée par son idéal laïc, s’est bien démunie face à un culte prosélyte nouveau, influent, fidélisant… mais sans hiérarchie officiel ni référent désigné — porte ouverte à toutes les dérives. « L’État ne peut, en raison du principe de neutralité, qu’accompagner les projets portés par les acteurs cultuels eux-mêmes, en leur prodiguant des conseils juridiques et administratifs, confesse Gérald Darmanin. Il sera toutefois attentif à ce qu’une offre de formation [des imams], respectueuse des lois et principes de la République, s’étoffe rapidement, afin de répondre à la demande croissante en ministres du culte. » Rappelons que, sur les 2 600 mosquées françaises, les services de renseignements recensaient, en 2019, plus de 200 lieux de culte salafistes ou fréristes. C’est compter sans les prêcheurs 2.0, qui sont désormais légion sur les réseaux sociaux et, célébrité oblige, ne pèchent certainement pas par manque de rigorisme… |
Macron comme toute la gauche n’ont toujours pas compris que l’islam veux la disparition du christianisme, veux obligé les chrétiens a ce convertir a cette pseudo religions mortifère.
L’islam doit être bouter hors de l’Europe .