Le gouvernement du Québec a annoncé un financement de 23,7 millions de dollars pour lutter contre « l’homophobie » et la « transphobie ».
Le Québec est actuellement gouverné par le parti Coalition Avenir Québec (CAQ), qui a été qualifié de « centre droit » et de « conservateur ». Toutefois, la Ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Responsable de la Condition féminine, Martine Biron, s’est engagée à financer le « milieu communautaire » LGBT et la supposée « reconnaissance de la diversité sexuelle et de genre ». Mme Biron semble d’ailleurs s’intéresser nettement plus au dossier LGBTQ2SAI+ qu’à ses responsabilités ministérielles principales.
Mme Biron a déclaré que ce plan était destiné à lutter contre les discours haineux et à rendre le Québec plus ouvert et plus accueillant.
« Je veux que ce plan soit une réponse, une façon de travailler pour contrer la montée de la violence, la montée de l’intimidation, la montée de l’intolérance », a-t-elle déclaré.
Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie, basé à Montréal, a déclaré que les allégations de violence étaient largement exagérées.
« Ils donnent l’impression que les gens se font tabasser dans les ruelles avec des bouteilles cassées », a-t-il déclaré. « Ce qui se passe en réalité, c’est qu’il y a une réaction contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles ».
Selon M. Buscemi, le gouvernement québécois fait notamment référence à un incident survenu à Montréal, au cours duquel un drapeau de la « fierté » a été arraché par des lycéens.
Une centaine d’étudiants du Chêne-Bleu, à Pincourt, ont arraché et piétiné le drapeau LGBT
L’idéologie du #wokisme semble perdre de son attrait et agace les élèves qui doivent habituellement se conformer à la doxa dans le silence.
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— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) May 19, 2023
« Il pourrait également s’agir d’une réaction contre les marches pour les droits parentaux », a-t-il déclaré, faisant référence à la marche pacifique d’un million de personnes pour les enfants, qui s’est déroulée en octobre 2023.
« Le Québec est généralement à gauche. Même les soi-disant “partis de droite” sont, en toute objectivité, à gauche du centre. », a-t-il ajouté. « Le gouvernement québécois des dernières décennies a été à l’avant-garde de ces projets progressistes et de ces causes ».
L’une des menaces à l’hégémonie pro-LGBT du Québec est l’immigration. M. Buscemi soupçonne que les nouveaux arrivants seront la cible des nouveaux programmes de « formation ».
« Ces nouveaux immigrants n’ont pas encore reçu le mémo et n’ont pas été suffisamment endoctrinés, ils doivent être formés rapidement », a déclaré Buscemi avec sarcasme. « Il faut donc injecter plus d’argent dans ces diverses entités qui se répandront ensuite — probablement dans tout le système éducatif ».
M. Buscemi a précisé que les fonds destinés à l’« environnement communautaire » iront probablement à des organismes qui se consacrent à l’endoctrinement LGBT auprès des enfants.
Militant LGBTQ2SAI+ en classe, le cas d’« adelphe ».
S’il est vrai que le mot #adelphe est vieux, son sens original est simplement « frère » en grec et en rien asexué, non genré. Voir la comédie Les Adelphes de Térence. https://t.co/4enPJN0UJy#novlangue #lgbtq #propagande pic.twitter.com/xWrUyqATED
— École Libre (@ecolelibre) December 21, 2023
« Ce qu’ils font souvent, ce sont des visites d’écoles », a-t-il expliqué. « Ils rackettent les écoles. Il s’agit d’une sorte de chantage qui consiste à aller dans une école et à dire : “Est-ce que vous nous acceptez et nous payez pour venir ?” Et si les responsables de l’école répondent par la négative, alors ils ont des ennuis ».
Les 23,7 millions de dollars seront distribués au cours des cinq prochaines années à diverses organisations à travers la province. Près de la moitié de cette somme est allouée aux « groupes communautaires », qui devraient recevoir 11 millions de dollars collectivement.
Un montant de 4,6 millions de dollars est consacré à la « reconnaissance de la diversité sexuelle et de genre », tandis qu’un autre montant de 1,6 million de dollars est destiné au « renforcement de la cohérence et de l’efficacité des actions ».
Selon Radio-Canada (CBC), le diffuseur public financé par le gouvernement fédéral, les militants sont néanmoins insatisfaits du retard pris par le gouvernement du Québec dans l’apposition du signe X sur les cartes d’identité provinciales.
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