Albert Coroz: A la veille du vote à Bruxelles, Orban avait affirmé au Parlement à Budapest qu'il n'était pas question que l'Ukraine devienne candidate à l'adhésion, que l'idée même était ridicule. Orban avait dit urbi et orbi au Parlement que cela signifierait la ruine économique de l'Europe, avec des conséquences totalement imprévisibles.
Et aussi qu'il n'était pas question d'entrer en matière, parce que nous ne connaissons ni la taille de la population de l'Ukraine, ni son territoire réel. L'Ukraine est un pays en guerre, ce qui exclut selon les lois de l'UE qu'elle puisse être candidate à l'adhésion, car les sept conditions de base pour cela ne sont pas remplies – comme l'indépendance financière (État en faillite, entretenu artificiellement par des dettes), le PIB, les votations libres et démocratiques (actuellement impossibles), etc.
Lors de cette même séance, l'opposition, à savoir la Droite radicale hongroise (le parti "Notre Patrie" présidé par Toroczkai) a attaqué le parti d'Orban, lui reprochant que la Hongrie ne fasse rien pour sauver les compatriotes vivant en Ukraine, qui sont embrigadés de force dans la guerre, amenés au front, à la boucherie. Le parti de Toroczkai prend de grands risques en allant sauver ces gens en les aidant à fuir. Toroczkai a parlé également du fait que l'Ukraine est un État mafieux, terroriste et criminel, et accusé Orban de défendre les intérêts des multinationales plutôt que ceux du peuple hongrois.
Le lendemain, 14 décembre, les 26 pays représentés à ce sommet à Bruxelles ont voté pour l'acceptation de la candidature de l'Ukraine à l'adhésion, violant leurs propres règles. Orban a maintenu sa position, même après huit heures de négociations, mais dos au mur, il s'est abstenu lors du vote.
Toroczkai veut que la Hongrie quitte l'UE, Orban compte que la coalition des partis souverainistes pourra y renverser la majorité en 2024. L'UE cherche à se débarrasser de lui avant les votations. C'est à l'aune de cet enjeu qu'il faut comprendre pourquoi Orban n'a pas opposé son veto lors de cette session.
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Le Temps.ch publie le 15 décembre 2023 un article de propagande concernant la position de la Hongrie face à l'adhésion de l'Ukraine à l'UE lors de ce dernier sommet. L'article illustre parfaitement ce que nos médias proposent à la population; il est outrancièrement orienté afin d'induire les lecteurs en erreur.
Extrait: [...] Viktor Orban avait obtenu la veille du début du sommet, le déblocage par Bruxelles de 10,2 milliards d’euros sur les 22 milliards gelés depuis décembre 2022. Il s’agit de fonds européens retenus en raison de manquements à l’Etat de droit. Mais depuis, Budapest a procédé à certaines réformes, notamment sur le plan judiciaire.
«Ursula von der Leyen verse le plus gros pot-de-vin de l’histoire de l’UE à l’autocrate et ami de Poutine Viktor Orban. Le signal est désastreux: le chantage […] porte ses fruits», n’a pu s’empêcher de critiquer l’eurodéputé allemand Daniel Freund (Verts).
Pour Guy Verhofstadt, député européen (Open Vld) et ancien premier ministre belge, la colère se situe au même niveau. «Décision scandaleuse de la @EU_Commission de libérer 10 milliards d’euros pour la Hongrie… signe que le chantage l’emporte sur la solidarité avec l’Ukraine, la bonne gouvernance et les valeurs de l’UE. Je retire ma confiance à @vonderleyen et à cette Commission!», écrit-il sur X (ex-Twitter).
article complet: https://www.letemps.ch/monde/europe/l-ue-echoue-a-confirmer-une-nouvelle-aide-a-l-ukraine
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Voici les faits: Les fonds européens manquent dans le budget du gouvernement hongrois depuis des années, fonds qui lui reviendraient de droit, alors que la Hongrie continue à verser régulièrement ses participations contractuelles à l'UE.
Parallèlement, depuis le début de la guerre en Ukraine, l'UE a versé au moins 246 milliards d’euros d'aide à l'Ukraine, qui n'est pas membre de l'UE.
Les 33,6 milliards d'euros que l'UE doit à la Hongrie, elle les offre à l'Ukraine pour plaire aux USA, tout en accusant la Hongrie de manquement à l’État de droit, sans aucun fondement.
C'est un jeu pervers que UE joue avec la Hongrie, à travers des exigences incessantes, que la Hongrie satisfait, suivies de promesses de versement qui n'arrive jamais – auxquels la Hongrie a pourtant droit. –, puis de nouvelles exigences posées.
Lors du sommet du 14 décembre à Bruxelles, après près de 8 heures de bataille marathon à chercher à raisonner les 26 autres délégués de l'UE, Orban a refusé de participer au vote pour la candidature de l'Ukraine à l'adhésion à l'UE.
Parallèlement, il a obtenu que l'UE verse 10,2 milliards d'euros à la Hongrie – un tiers de la somme qu'elle lui doit, et non pas la moitié comme l'affirment nos médias.
Beaucoup de pays ont approché la Hongrie pour dire qu'ils comptaient sur elle pour boycotter le vote final, car ils n’osaient pas s'opposer à Bruxelles ouvertement de peur de subir le même mobbing qu'elle.
Orban a finalement quitté la salle lors du vote, "pour ne pas participer à cette mauvaise décision".
Orban a dit le lendemain que l'argument qui l'avait convaincu de ne pas opposer son veto cette fois-ci était que la Hongrie continuerait à garder ce droit, ainsi que les autres États membres.
En renonçant à exercer son droit de veto, la Hongrie ne s'est pas opposée non plus au soutien financier à hauteur de 190 milliards d'euros de dépenses supplémentaires à prévoir dans le budget européen pour les sept ans à venir, supplément que l'UE accorde à l'Ukraine pour sa candidature à l'adhésion.
Déjà lors de cette réunion du 14 décembre, il était question que l'UE verse à l'Ukraine 50 milliards pour les quatre ans à venir, afin que l'Ukraine puisse continuer la guerre, alors que les USA retirent leurs billes, bien que cette guerre soit la leur.
Orban a précisé dans son interview hebdomadaire du vendredi 15 décembre que la Hongrie a opposé son veto à ces 50 milliards, et que la décision finale était reportée à février 2025. D'ici là, la Hongrie verra si l'UE tient parole concernant la somme dont l'UE lui est redevable.
Orban dément la légende médiatique qui prétend que la Hongrie ne peut fonctionner sans l'aide de l'UE. Durant les années de Covid, de sanctions, d'inflation, l'UE a retenu l'argent qu'elle devait à la Hongrie, mais cette dernière a prouvé qu'elle peut très bien vivre sans aide extérieure.
Le Temps.ch et bien d'autres médias en Suisse romande affirment le contraire, faisant croire à leurs lecteurs que l'argent que l'UE doit à la Hongrie, selon des accords précis, est en fait un don charitable, ou que cet argent est lié à des critères idéologiques, les soi-disant manquements à l'état de droit, qui n'est autre que l'opposition à l'invasion migratoire, ou le contrôle des frontières.
Orban irrite également l'UE en rappelant que le plus grand trésor de chaque pays est sa souveraineté que sa Constitution doit garantir, et que si les fissures apparaissent, elles doivent être colmatées. Le financement par l'étranger des ONG et des médias de gauche, dans le but d'influencer le résultat des élections en Hongrie est considéré comme une atteinte à la souveraineté, qui a nécessité un rajout à la Constitution.
Concernant la candidature de l'Ukraine, Orban dit que l'UE a déjà pris des décisions catastrophiques, comme sur la migration, où la Hongrie s'est opposée frontalement et a réussi à tenir tête. La Hongrie ne s’est pas opposée non plus aux sanctions contre la Russie, pourtant, chaque fois que les sanctions desservaient ses intérêts, elle les a ouvertement déjouées.
Les 50 milliards d'euros votés par le PE vont être partiellement offerts à l'Ukraine (33 milliards de prêts et 17 milliards de dons), et vont alourdir encore la dette des 27 pays. Orban s'oppose à cet endettement collectif, et précise que déjà lors du Covid, c'était au détriment des intérêts du peuple hongrois.
Orban a rappelé que pendant que les dirigeants du Parlement européen continuent à servir les intérêts du gouvernement Biden au détriment des peuples de l'Europe, 90% de l'argent versé à l'Ukraine retourne aux entreprises américaines, qui font des bénéfices colossaux, (paroles prononcées par Blinken, ministre des affaires étrangères des USA).
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La Hongrie juge les négociations d’adhésion de l’Ukraine à l’UE mal préparées | Visegrád Post
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Si on n'oppose pas son veto, on doit se taire ensuite, déclare le premier ministre belge
Le Premier ministre belge Alexander De Croo a lancé un message bien senti à son homologue hongrois Viktor Orbán, mais il s'en est aussitôt repenti.
Si on participe à la décision - en n'y opposant pas son veto - "ensuite, il faut fermer sa g***", a dit M. De Croo aux journalistes, avant d'ajouter rapidement : "Je n'aurais pas dû dire ça."
Trop tard, vous l'avez dit !
"La seule chose qui compte, c'est d'utiliser son droit de veto ou de ne pas l'utiliser", a ajouté M. De Croo.
source: European Council updates: EU agrees to open accession talks with Ukraine
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Cette UE montre bien que c’est une hérésie et un nid de profiteurs ,ajouté de malfaiteurs corrompus totalitaire qui traitent les pays européens comme des pions sur le modèle des américains leurs mentors menteurs ,et puant la corruption et le fric de leur “bienfaiteur :SOROS