La "dysphorie de genre" désigne un état psychologique de malaise, voire de mal-être par rapport au sexe reçu à la naissance.
Il s'agit donc d'un ressenti, qui n'est pas une donnée anthropologique. Les individus possédant les chromosomes XY, c'est-à-dire de sexe masculin, ont une taille, un poids du coeur, un volume des poumons, une masse musculaire supérieurs à ceux nés XX, c'est-à-dire de sexe féminin. C'est pourquoi le changement de sexe est biologiquement impossible.
Il n'en demeure pas moins vrai que la dysphorie de genre est une souffrance, qui affecte une infime minorité d'individus, accompagne leur puberté et se présente sous forme de plusieurs maladies, telles que l'autisme, la dépression ou l'anorexie: si elles bénéficiaient d'une prise en charge adaptée par des psychiatres, elles ne seraient pas systématiquement transformées en troubles de l'identité.
Il est donc criminel de pousser des mineurs à faire leur transition de genre par des traitements lourds, qu'ils devront prendre toute leur vie et dont les conséquences sont irréversibles:
- Les bloqueurs de puberté bloquent la croissance, la libido, la calcification des os et la fertilité.
- Les hormonothérapies peuvent conduire à une hypofertilité et/ou une infertilité.
Il est encore plus criminel de les pousser à la chirurgie d'affirmation ou de confirmation du genre, qui est tout aussi irréversible et n'est pas sans graves complications.
Les auteurs, Nicole et Gérard Delépine, tous deux médecins, décrivent dans le détail - âmes sensibles s'abstenir - les interventions possibles pour transformer un homme en femme trans:
- la chirurgie faciale
- une glottoplastie pour que la voix ne soit pas trop grave
- l'augmentation mammaire
- la chirurgie pelvienne: ablation du pénis, des testicules, du scrotum, construction d'une vulve
- la vaginoplastie: construction d'un vagin.
Et les interventions possibles pour transformer une femme en homme trans:
- la chirurgie faciale
- la chirurgie thoracique pour enlever les deux seins
- une chirurgie génitale:
- ablation de l'utérus et des ovaires
- création d'un phallus par métoïdioplastie ou par phalloplastie.
Tout cela pour quels résultats?
- un mal-être qui se caractérise par une tendance suicidaire plus élevée chez les trans que chez les autres individus, due à leur isolement auto-entretenu
- un mal-vivre aggravé par les complications et les déceptions occasionnées par les médicaments et la chirurgie.
Les femmes trans, par exemple, ne trouvent pas leur place, parce que les femmes de naissance regimbent:
- dans le sport, où est remise en cause l'équité au nom de l'inclusivité
- dans les prisons, les vestiaires ou les toilettes.
Si des trans sont déçus d'avoir changé de sexe, d'autant que les médecins qui les ont prescrits ou opérés, les suivent rarement une fois leur transition faite - les témoignages se multiplient -, ce n'est pas un sujet pour les média mainstream... et c'est même censuré sous la pression des extrémistes pro-genre.
La propagande pro-genre, parfois très violente, bat son plein, partout, à l'école, au lycée, dans les universités, sur les réseaux sociaux. Elle est le fait notamment de mouvements politiques de gauche à des fins électoralistes. Elle sert volontairement ou pas les intérêts juteux de laboratoires pharmaceutiques et de la chirurgie de changement de sexe. Les auteurs donnent des montants qui donnent le tournis...
Conclusions:
Autant il faut respecter la décision des adultes qui veulent changer de sexe, autant il faut protéger les mineurs d'une mode (manipulée à des fins politiques et financières) qui les médicalise à vie, parfois les mutile et les mène au minimum à une vie difficile, semée d'embûches, de malade chronique.
Lorsque des adultes commencent à s'intéresser activement à la sexualité des enfants, surtout dans les salles de classe, en leur donnant des exercices pratiques, n'est-ce pas simplement de la pédophilie? Depuis quand serait-ce le rôle des enseignants d'initier les enfants à la sexualité? Et ce, dès la maternelle?
Après avoir pointé du doigt le rôle néfaste de l'OMS dans cette affaire et en attendant les jours bénis où une opposition digne de ce nom apparaîtra en France, les auteurs rappellent que les parents sont les seuls à pouvoir protéger leurs enfants du mal scolaire.
Francis Richard
Dysphorie de genre, Nicole et Gérard Delépine, 244 pages, Fauves Éditions
Publication commune LesObservateurs.ch et Le blog de Francis Richard
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