• Le groupe UDC attend du Conseil fédéral qu’il rappelle à l’ordre la conseillère fédérale Baume-Schneider, au plus tard lors de sa séance de mercredi prochain, et qu’il revienne immédiatement sur sa décision d’octroyer le statut de réfugié à toutes les femmes afghanes (Chaos de l’asile : la conseillère fédérale socialiste Elisabeth Baume-Schneider est un risque pour la sécurité de la population suisse).
• Si le Conseil fédéral n’agit pas, l’UDC demandera une session extraordinaire de l’Assemblée fédérale le jeudi 2 novembre. Celle-ci devra annuler la pratique d’accueil qu’Elisabeth Baume-Schneider a décidé de modifier de son propre chef. Cette demande se fonde sur les deux motions identiques de l’UDC et du PLR déposées lors de la dernière session d’automne : 23.4241 et 23.4247

Le motif de la convocation d’une session extraordinaire le 2 novembre est claire : le temps presse. Depuis que le changement de pratique pour les femmes afghanes a été rendu public à la mi-septembre, les chiffres de l’asile ont à nouveau explosé. Il faut s’attendre à ce que les chiffres augmentent encore plus si les motions 23.4241 et 23.4247 ne sont traitées que dans le cadre de la session ordinaire d’hiver en décembre.

Le communiqué de presse du SEM du 24 octobre (SEM – Statistiques de l’asile septembre 2023) indique que le nombre de demandes a augmenté de 965 par rapport au mois précédent (+32,2%). Cette évolution est essentiellement due aux Afghanes (environ 700 demandes de plus). Celles-ci obtiennent désormais le statut de réfugié. Cela signifie qu’elles peuvent faire venir leur famille et qu’elles ont droit à l’aide sociale comme les Suisses. 

Au lieu de mettre un terme à la migration d’asile illégale et gérée par des bandes de passeurs criminels, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider (PS) ouvre encore plus de canaux qui ont suscité un appel d’air prévisible. Au lieu d’introduire des contrôles aux frontières comme dans les pays voisins, Mme Baume-Schneider refuse catégoriquement de faire ce pas. La Suisse sera bientôt le seul pays dont toutes les portes seront ouvertes aux demandeurs d’asile du monde entier. La plupart des demandeurs d’asile sont des jeunes hommes musulmans. La ministre de l’asile d’obédience socialiste devient un risque pour la sécurité de la population suisse.

Le dimanche électoral du 22 octobre 2023 a mis en évidence le mandat clair des électeurs : les Suisses veulent un changement de direction dans la politique d’asile et d’immigration :

• Stop au chaos de l’asile : à la fin du mois de septembre, 130’863 personnes se trouvaient dans une procédure d’asile. En septembre, 3’966 demandes d’asile ont été déposées, dont 1’466 Afghanes et 1’060 demandes provenant de toute l’Afrique. La Confédération a budgétisé à elle seule 4 milliards de francs de dépenses cette année pour l’asile. Cela représente 1’800 francs d’impôts pour un ménage de quatre personnes ! A cela s’ajoute le nombre croissant de vols, de cambriolages, d’actes de violence, de harcèlement et de viols ( Stoppons les passeurs de l’asile : Sécurisons toutes les frontières, si nécessaire avec l’armée ! et Viol d’une mineure par des requérants d’asile : il faut faire la lumière sur les faits ).
• Contrôles aux frontières contre les entrées illégales et les demandeurs d’asile qui arrivent du monde entier en Suisse avec des bandes de passeurs criminels.
• Protéger la population suisse contre le terrorisme islamiste et l’antisémitisme.

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