Israël : avec 260 morts, le festival techno Tribe of Nova vire au massacre lors de l’attaque des terroristes du Hamas, qui sont arrivés en parapente

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Le bilan, selon les secours, est de 260 morts, alors que des vidéos virales montrent des jeunes femmes enlevées par des combattants du Hamas. De nombreux survivants ont témoigné dans les médias.

Le rythme de la techno a brusquement cédé la place aux explosions et coups de feu. Parmi les premiers lieux visés au lancement de l’attaque surprise menée en Israël par des combattants du Hamas, samedi 7 octobre, figure un festival, Tribe of Nova, qui réunissait plusieurs centaines d’Israéliens et étrangers, dans un site se trouvant à moins d’une demi-heure de route de la frontière entre Gaza et Israël. Le bilan s’élève à 260 morts, ont annoncé les secours dimanche en début de soirée.

Cette première édition israélienne du festival de musique psytrance brésilien «Universo Parallo» était organisée en plein air, au milieu d’une zone agricole rurale des environs du kibboutz de Réïm, à moins de six kilomètres des limites de la bande de Gaza, dans le sud d’Israël. Du vendredi soir au samedi après-midi, les festivaliers devaient assister à des sets de DJ venus du monde entier. La soirée, plutôt destinée à un public jeune, était annoncée comme leur permettant de célébrer la fête juive de Souccot.

«La musique s’est arrêtée et il y a eu une sirène de roquettes»

Sur une vidéo filmée au petit matin et partagée sur TikTok par un festivalier, on distingue dans le ciel des parapentes motorisés – ceux du Hamas dont les hommes armés s’apprêtaient à lancer leur offensive. Sur les lieux du festival, les premiers tirs de roquette ont été entendus sur les coups de 6 h 30, selon une participante témoignant auprès de CNN. Une autre, prénommée Ortal et interrogée par la chaîne de télévision israélienne Channel 12, rapporte : «La musique s’est arrêtée et il y a eu une sirène de roquettes.» Un troisième, au micro de la même chaîne, raconte qu’à première vue, le bruit de la roquette «avait l’air de faire partie de la musique». Mais tous ont rapidement compris qu’ils étaient ciblés par une attaque. «J’ai réalisé ce qui se passait, que nous étions dans le pire endroit possible – dans une foule de gens au milieu d’un terrain plat – et que nous devions sortir de là immédiatement», écrit Arad Fruchter, venu de la région de Tel Aviv pour assister au festival, dans son témoignage paru sur le site du média The Free Press«Mes amis et moi sommes montés dans notre voiture et avons roulé aussi vite que possible», poursuit-il.

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Sur une vidéo qui a elle aussi beaucoup circulé (très choquante), on voit une femme inconsciente, allongée dans un pick-up à bord duquel se trouvent des combattants, dont l’un a enroulé sa jambe autour de la taille de cette jeune femme. Un homme crache sur sa tête au moment où le véhicule démarre. L’identification de la victime a révélé qu’il s’agit d’une Germano-israélienne du nom de Shani Louk. Samedi, son cousin a confirmé au Washington Post qu’elle participait au festival. Puis la mère de Shani Louk, qui vit à Tel Aviv, a enregistré une vidéo dans laquelle elle sollicite «toute aide ou toute information» dont pourrait disposer le public.

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Libération

 

Extrait de: Source et auteur

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Un commentaire

  1. Posté par antoine le

    Bataclan bis !
    Comment se fait-il que la Sécurité israélienne n’a pas réussi à déjouer cette attaque terroriste ?
    Les patrouilles le long de la frontière avec Gaza étaient-elles en vacances ?
    Les barrières sont de vulgaires treillis, INDIGNE d’une frontière sûre !!

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