Carla Montet: La journaliste Valérie de Graffenried déplore que l'idée d'une politique d'asile européenne et les accords de Dublin aient failli.
De plus, oh scandale, Kaïs Saïed, à la tête d'une "gouvernance autocratique" tunisienne a refusé de recevoir les eurodéputés dépêchés pour la crise, équipe composée de deux Allemands et trois Français, dont l'écologiste Mounir Satouri (sic!). Pourtant, Ursula VdL., avec les gouvernements italien et néerlandais a négocié une assistance macrofinancière de 900 millions d'euros sous forme de prêt à la Tunisie, mais l'accord ne semble pas fonctionner.
Admirons l'expression "Les arrivées irrégulières de migrants"! Nous espérons que l'expression va enrichir le dictionnaire de la Novlangue, car ce ne sont pas les migrants qui sont des irréguliers, mais leurs arrivées. Et ce n'est pas un hasard. La journaliste progressiste et certainement woke déplore la fin du pacte migratoire de l'ONU. "
[...] le mécanisme volontaire de solidarité", au cœur du Pacte sur l'asile, ... à propos de la relocation des migrants... très fluctuante et politisée. [...]
Valérie de Graffenried mentionne que la Suisse a connu au premier trimestre 2023 une augmentation de 43% des demandes d'asile. À se demander alors, sur quelle planète vit cette journaliste, lorsqu'elle trouve que le phénomène migratoire est "politisé"!
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La pression migratoire expose les failles du système d’asile européen
La Tunisie repousse une délégation du Parlement européen tandis que Berlin annonce à Rome qu’il suspend l’accueil volontaire de migrants passés par l’Italie. Avec une hausse des demandes de 30% sur le continent, les positions se durcissent
Les arrivées irrégulières de migrants en Italie par la Méditerranée en provenance d'Afrique du Nord se sont élevées à près de 114 300 entre janvier et août, presque deux fois plus qu'à la même période en 2022, selon les chiffres annoncés jeudi par Frontex. (AFP)
Coup sur coup, deux actualités sont venues rappeler l’extrême fragilité du «Pacte sur la migration et l’asile», toujours en discussion au sein de l’UE, et celle des accords migratoires avec des pays partenaires. Jeudi, une délégation du Parlement européen s’est vue interdite d’entrer en Tunisie, alors que, la veille encore, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, louait lors de son discours sur l’état de l’Union le pacte migratoire stratégique signé mi-juillet entre la Tunisie et l’UE. En cause, les critiques d’eurodéputés contre cet accord. Deuxième actualité: la décision de l’Allemagne de suspendre provisoirement l’accueil volontaire de requérants en provenance d’Italie. [...]
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