Ndlr. Nos lecteurs nous rappellent ce débat. Le Ventilateur ventilait déjà très fort, se trompant sur tout. A visionner dès 3’25.
Yvan Perrin
Des nouvelles du petit ventilateur
François Chérix se dit essayiste. Essayiste dans le genre essayé, pas pu. L’homme mène depuis longtemps une croisade pro-européenne et a donc l’UDC dans le viseur. Heureusement qu’en sa qualité d’homme de gauche, il ne tire pas droit. Aujourd’hui, il propose ses réflexions dans Le Temps. Et il n’y va pas de main morte. La banalisation de l’UDC constitue une grave menace pour notre pays. Le discours xénophobe et europhobe de ce parti devrait être condamné avec la dernière énergie alors que certains médias ne parlent que d’un parti conservateur qui n’empêcherait pas la Suisse de réussir. C’est faux !
« L’UDC est tout sauf une formation conservatrice. Disruptive, ce qui fonde sa valeur médiatique, elle opère une lente mais soigneuse destruction du pragmatisme qui a fait le succès de la Suisse. Sur le plan européen, elle a fait glisser une Confédération prudente mais ouverte dans un nombrilisme déraisonnable que les Européens renoncent à comprendre. »
On y arrive. L'UDC promeut un nombrilisme déraisonnable que les Européens renoncent à comprendre. L’UDC ne veut pas de la tutelle bruxelloise, c’est ce qui chagrine notre essayiste laborieux qui éprouverait tant de plaisir à glisser dans les salons européens, là où il pense que se dessine l’avenir de notre pays.
Notre brasseur d’oxygène poursuit :
« Si l’UDC était présentée dans sa dangerosité, des questions surgiraient. A-t-elle vraiment sa place au Conseil fédéral ? Que l’on soit de gauche ou de droite, peut-on siéger à ses côtés ou faire alliance avec elle ? Quelle est la vertu d’une concordance devenue purement formelle si elle contribue à blanchir l’extrémisme ? »
Pourtant, François Chérix passe son temps à mettre en évidence la dangerosité qu’il voit dans les fondamentaux de l’UDC. Et les questions ne surgissent pas. Quand je vous dis, essayé, pas pu. En fait, notre homme est inconsolable de voir que ses théories n’intéressent que les lecteurs résiduels du Temps, ce qui fait de moins en moins de monde. En démocrate à géométrie variable, il se refuse à admettre que l’UDC est le premier parti du pays et il porte un regard critique voire méprisant sur celles et ceux qui sont aveuglés par un patriotisme forcément nauséabond.
Cet automne, nous aurons une nouvelle occasion de remettre ce petit prétentieux à sa place, c’est-à-dire dans les colonnes du Temps, quotidien dont il assure la disparition du lectorat. Là, il essaye et réussit. Temps mieux !
Yvan Perrin, 06.09.2023
Rappel de ce débat entre F. Chérix et U. Windisch après l'éviction de Christophe Blocher du Conseil fédéral :
https://www.rts.ch/play/tv/-/video/-?urn=urn:rts:video:495566
Ce monsieur est un extrémiste trotskiste anti-démocratique, ne pas vouloir discuter avec un autre parti, c’est être soi-même anti-démocratique, non ouvert, non tolérant, qui a peur de débattre, qui ne veux pas discuter et donc imposer sa vision des choses. Le peuple voit très bien les dégats qu’à fait la gauche et qu’elle continue de faire, car utopiste, elle est complétement détachée du réel. C’est bien le réel qui fait tourner le pays, qu’on le veuille ou non. Or, la gauche n’a réussi qu’à produire du chaos, les résulats sont évidents et sautent aux yeux. Que le Temps continue de donner la parole à ce monsieur, afin qu’il distille un peu plus le venin qui fera fuir définitivement le lectorat. On s’en réjouit déjà.
Comme ventilateurs patentés pour dynamité les médias qui les nourrissent sur notre dos, tout en tendant la sébile en direction de l’EU rss bienfaitrice, on a encore aussi ce Richard Werli… https://lesobservateurs.ch/2023/09/01/la-neutralite-ca-suffit-cet-autrichien-fait-campagne-pour-la-suisse-dans-lotan-blick-01-09-2023-extraits/ qui doit aussi tendre sa sébile mais en plus chez Macron. On devrait se méfier des ces agents doubles ou triples qui ressemblent de plus en plus à des manouches, gens des voyages etc., prêts à toutes les vilénies à travers les frontières pour remplir leur gobelet. Et après on s’étonnera que Le Temps et même le Blick finissent par fermer boutique. Pas de doutes, ils sont là prêts à soutenir tous les abus de la RTS quitte à faire capoter l’initiative et là on peut craindre que l’oseille pousse directement dans plusieurs gobelets à force de vouloir nous faire gober n’importe quoi.
Nous avons une opportunité de changer en allant voter !
Ceux qui n’iront pas voter ne viendront pas se plaindre …
Nous exigeons un gouvernement fort et représentatif des forces en présences.
Que tous les partis s’habillent en vert et les citoyens n’y retrouveront pas leurs petits.
L’écologisme politique à tuer l’écologie, la vraie, celle qui respecte la Nature.
Plus on est en Suisse et plus on pollue. Une Suisse à 10 millions d’habitants est un ineptie.
On bétonne à fond les manette pour des gens qui ne vont même pas travailler pour notre industrie.
Il faut regarder l’avenir en face et que chacun prenne ses responsabilités.
Pas d’ambiguïté !
Défendons NOS libertés (ou le peu qu’il en reste) et notre Patrie qui mérite toute notre attention.
“Des nouvelles du petit ventilateur”, “dont il assure la disparition du lectorat”! Quelle petite merveille que votre prose, Maître Perrin, quelle délectation! Outre des idées sensées, vous amenez de la fraîcheur et un humour bienvenus dans le maussade paysage médiatique helvète, et je vous en remercie!