Pendez-les haut et court !
Meret Schneider siège sur les bancs Verts au Conseil national. Il convient donc de s’attendre au pire de la part d’une telle personne. Mais même averti, on reste tout de même surpris par sa dernière saillie intellectuelle sur le réseau social X. Voici ce qu’elle proposait mardi dernier à ses fans :
« Écris maintenant dans la section commentaires en disant pourquoi le populisme est vraiment la dernière chose à faire et pourquoi on devrait pendre ces politiciens surpayés ! (ne pas oublier les majuscules) #populisme. »
Aux Etats-Unis, c’est le Ku Klux Klan qui explique pourquoi pendre les Noirs. Ici, ce sont les Verts qui invitent à pendre « des politiciens surpayés. » Evidemment, ce bon mot n’a pas plus à tout le monde. Meret Schneider en est fort marrie, « après cela, j'ai reçu des insultes et des menaces de violence », alors qu’elle avait simplement publié un tweet satirique.
L’humour de la dame n’a pas été compris par le réseau social qui a définitivement banni notre Verte pour avoir violé les règles d’utilisation au sujet de l’incitation à la haine et à la violence. La perspective de perdre des plumes lors des élections fédérales d’octobre rend les écolos nerveux. Fébriles, ils peinent à cacher leur vraie nature, celle de gens qui se sentent au-dessus de la plèbe car investis d’une mission qui surpasse toute règle. Ils sauvent la planète, face à pareille tâche, que peut bien peser l’illégalité de certaines actions, pourquoi se priver d’appels à la violence ?
Maintenant, imaginez un élu UDC qui publierait un truc genre « Pendons les écolos pendant qu’il y a encore des arbres ! » La gauche pousserait les hauts cris, dénonçant l’appel à la haine, à la violence, appelant à la démission tandis que la RTS ferait mousser la chose à chaque journal d’information. Mais fort heureusement, l’appel vient d’une femme forcément vertueuse parce que Verte. Point n’est besoin de s’appesantir, ce n’est pas sa faute si les populistes ne comprennent pas l’humour drôle.
« Infect, lâche, inadmissible »
Lorsqu’on tombe sur ce titre sur Blick.ch, on imagine d’emblée que le sujet doit être grave. Et c’est le cas. La députée d’Ensemble à Gauche vaudoise fait savoir qu’elle a reçu une missive pour le moins inquiétante. Jugez vous-même !
« Mathilde, toi la sale pute d'anarchiste qui a osé dénigrer notre police (…) Dès qu'on a trouvé ton adresse, tu vas brûler comme Jeanne d'Arc. Dans la rue, oublie pas de te retourner parce qu'il y aura quelqu'un derrière pour t'enfoncer une lame de 20 cm dans la colonne vertébrale. Non, on ne va pas te tuer, mais t'handicaper à vie, sale pute. »
Force est de constater que c’est du lourd. Bien évidemment, la gauche s’émeut, les qualificatifs flétrissants pleuvent, « infâme, infect, lâche, inadmissible. » Ces bonnes âmes n’avaient pas eu ce genre d’adjectifs lorsque Mathilde Marendaz brandissait une pancarte portant les lettres ACAB, acronyme anglo-saxon qu’on peut traduire par « tous les policiers sont des salauds. » Il est vrai que la gauche voue une haine sans borne à la police mais un peu de retenue de la part de celle qui est tout-de-même députée aurait été fort bienvenue.
Dans la lettre, un élément interpelle. Le correspondant anonyme fait savoir que « dès qu'on a trouvé ton adresse, tu vas brûler comme Jeanne d'Arc. » Mais si l’adresse n’est pas connue, comment dame Marendaz a-t-elle reçu ce regrettable mot ? Bien évidemment, lorsqu’une personnalité de gauche fait état de menaces voire de violences dont elle aurait été victime, on fonce tête baissée. Les médias font monter la mayonnaise sans grand recul.
On a vu ça il n’y a pas si longtemps avec un élu socialiste vaudois prétendument tabassé dans une discothèque vaudoise pour cause d’homosexualité. On avait entendu les mêmes réactions courroucées, les mêmes marques de soutien au pauvre jeune homme victime de vils homophobes. Depuis, plus grand bruit, même de la part de celui qui présentait ses blessures sur les réseaux sociaux. J’imagine que si la police avait corroboré la version du camarade, celui-ci n’aurait pas manqué d’en nantir les populations.
Je me réjouis de connaitre le résultat des investigations que la police ne manquera pas de mener. A moins que la victime choisisse de ne pas actionner la justice vu que les premiers intervenants ne seraient autres que ces policiers que Mathilde Marendaz qualifie de salauds. Et qui pourraient avoir une autre lecture de l’affaire.
Illustration, courrier en cause tel que présenté par Mathilde Marendaz.
Ces gens font preuve d’une extraordinaire ouverture d’esprit, d’une incroyable tolérance, d’une démocratique volonté de débattre honnêtement avec ceux qui pensent différemment! On admire! On en redemande!
La gauche déteste la police. Mais dès que, probablement une “chance”, lui emprunte son vélo, elle courre vers la police et se plain qu’il n’y ait pas un policier derrière SON vélo pour le surveiller.
Quels beaux exemples d’inclusivité, d’ouverture à l’autre, de tolérance, de volonté de dialogue et d’échange d’idées, de vision large et chaleureuse de notre démocratie et de la liberté, notamment d’expression, qui va avec! Bref, on en redemande!
”L’humour de la dame n’a pas été compris par le réseau social qui a définitivement banni notre Verte pour avoir violé les règles d’utilisation au sujet de l’incitation à la haine et à la violence.”
Où trouvez-vous de l’humour dans ces termes ?
Pendre des personnes politiques surpayées ! Ce n’est pas rien comme MENACE !
”Il est vrai que la gauche voue une haine sans borne à la police mais un peu de retenue de la part de celle qui est tout-de-même députée aurait été fort bienvenue”
Madame la députée s’en fout éperdument de la bienséance et de la valeur d’autrui …
Ce qui compte selon elle c’est de faire de l’audit et qu’on parle d’elle …
Cette dame devrait tourner 7 fois 77 fois les mots dans sa bouche avant de l’ouvrir !
A moins que son cerveau (est-ce que ça existe un cerveau de gôche vert ?) est capable d’analyser ce que ses doigts ont écrit ?
J’ai un très gros doute ….