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Vous suivez l’actualité française, malgré le fait que vous viviez à Miami ?
« Je suis tout ce qui se passe, tout le temps. »
Vous avez été choqué par la mort de Nahel (ce jeune de 17 ans tué par un policier le 26 juin à Nanterre, ndlr) ?
« Bien sûr que c’était choquant. Le policier n’était visiblement pas en danger de mort. C’est une triste bavure mais en réalité ça ne m’étonne pas, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l’État, ne se font pas respecter. Les jeunes n’ont pas peur de la police, l’État est beaucoup trop mou et faible. Les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités. Dans d’autres pays comme aux États-Unis (où Booba vit, ndlr), c’est loin d’être parfait mais tu ne défies pas la police à la bagarre. »
La police américaine a tué plus de 1 000 personnes sur la seule année 2021…
« Comme je le disais, c’est loin d’être parfait et toutes ces bavures le prouvent. Mais ce n’est pas une raison pour se satisfaire de ce qu’on a en France ! Regardez, la prison ne fait pas peur non plus, c’est tellement léger à certains niveaux ! Pierre Palmade, le gars n’est même pas derrière les barreaux. C’est une question de crédibilité, c’est comme à l’école, si on sait que la prof de géographie est une “quiche” on va lui jeter des craies, si on sait que le prof de français est sévère au moindre ricanement, on va tous se tenir à carreaux. C’est aussi simple que ça. »
Quel regard vous portez sur les émeutes qui s’en sont suivies ?
« C’était l’abcès qui avait besoin de péter. Ce n’était pas forcément dû à la mort du petit Nahel, c’est l’expression d’un mal-être, d’un ras-le-bol, de l’ennui en banlieue, de la situation financière. Ils se sont défoulés. »
Voir des jeunes brûler les bibliothèques de leur quartier, les voitures de leurs voisins, ça vous désole ?
« Oui mais c’est une réaction à chaud, un cri de désespoir. Ils savent très bien que ça ne résoudra rien, c’est histoire d’exister. »
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Extrait de: Source et auteur
Un président Micron qui fait tout et son contraire en même temps, cela se voit comme le nez au milieu de la figure.
Gouvernement mou et faible, ”j”ustice molle et faible, les racailles rigolent !
Les peines avec sursis sont légions, les peines pécuniaires, on oublie, ils sont sans le sou, et les peines de prisons ne sont pas effectives par manque de place …
M. Micron avait promis plus de places en prison (il y en a env. 74’000 personnes emprisonnées quand même), promesse électorale pas tenue par ce politicard !