Albert Coroz: Philippe Claudel est un romancier de la bienpensance, un manuel de progressisme ambulant. Nos médias subventionnés font la promo de ses œuvres.

En revanch, jamais nous n'avons entendu sur ces ondes parler des romans de Laurent Obertone...

RTS - 05/08/2023 : La librairie francophone

Philippe Claudel, membre de l'Académie Goncourt, pour "Crépuscule", aux éditions Stock. [...]

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Résumé de l'interview de Philippe Claudel

Les romans sont les miroirs du monde dans lequel on vit aujourd'hui. Ce roman de plus que 500 pages se passe dans l'Empire austro-hongrois. Un policier enquête sur la mort du curé du village, 66 ans, assassiné, il a le crâne fracassé avec une pierre. Ce policier intelligent, ambitieux, mais gouverné par ses pulsions sexuelles, est balancé dans ce "trou du cul du monde". Il est également une pourriture, sans morale ni éthique, sans empathie, sans bienveillance - et Philippe Claudel insiste: qui nous ressemble. Il est sans considération pour sa femme enceinte et ses quatre enfants. En d'autres mots, c'est un homme détestable avec ses faiblesses. Il a ses parts d'ombre comme nous tous, mais nous devons tous enfermer un monstre en nous. Il est concupiscent envers la jeune fille de 12 ans qui a découvert le corps du curé.

Le sujet principal du roman: l'assassinat du curé entraîne un conflit de religions, alors qu'auparavant la religion était en déclin.

Et c'est ici que le journaliste de la RTS prend le virage prévisible, orienté: "Il y a des vautours qui ont compris comment exploiter ce crime?"

- Philippe Claudel: Le pouvoir de cet empire a tout intérêt à instrumentaliser un fait divers pour ostraciser une communauté dont on ne veut plus. On se sert de l’assassinat pour une politique d'exclusion.

- RTS: Ça devient de la folie, on s'en prend à des habitations, aux quelques musulmans qu'il y a dans le village.

- Philippe Claudel: Le 20e siècle a montré qu'à la suite de tragédies, ou des discours haineux de certains dirigeants, les voisins pouvaient entrer chez vous, vous trucider et vous voler.
On a connu ça dans l'ex-Yougoslavie, on a connu ça dans des tas de pays, ça existe.

- RTS: En plus, il se dit que de l'autre côté, chaque semaine on construit une nouvelle mosquée. On a remplacé les hautes cathédrales par des mosquées. Et les esprits s'emballent. C'est un peu le grand remplacement, hein, Philippe Claudel ?

- Philippe Claudel: C'est le souci de certains personnages de voir une religion qui a été dominante pendant disons 2 millénaires, qui a nourri une civilisation, un art, une peinture, une musique, une philosophie, une façon de vivre. Et soudain voir cette religion s'effondrer de par son peu de pratiquants, ce que nous connaissons dans cette Europe occidentale. Et à côté de ça, vous avez une religion plus neuve, plus vive, plus jeune de 600 ans, qui a des fidèles qui sont justement plus actifs.

Alors, on pourrait très bien vivre en bonne entente, comme ça existe dans des tas de pays, sauf que certaines voix, pour des raisons politiques, ou politiciennes, essayent de monter les gens les uns contre les autres.

- RTS: Mais pourquoi avez-vous changé d'époque pour raconter une histoire contemporaine? Parce que c'est ce que vous faites: vous vous êtes placé au début du 20e siècle mais on retrouve toutes les perversités de la société contemporaine.

- Philippe Claudel: Pour faire comprendre au lecteur que cet ailleurs est aussi son présent.

lien vers l'émission: https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/la-librairie-francophone-26159622.html (depuis 6:22)

Albert Coroz: Cette émission n'est pas une exception, mais un exemple du lessivage des esprits par notre service public. Nous aurions aussi pu choisir d'autres invités, d'autres émissions, d'autres dates, le résultat aurait été tout aussi probant.
La RTS diffuse de la propagande de gauche sans retenue, de la propagande anti-civilisation occidentale, pro-musulmans, pro-migrants, la mise en valeur des idées de gauche, des partis de gauche, des ONG mondialo-progressistes, des "fact-checkers" qui ne sévissent que contre les souverainistes...
Et non seulement nous vivons sous le monopole de la pensée unique, sans concurrence, mais il y a aussi une incessante diabolisation de ceux qui ne pensent pas pareil, et qui n'ont pas accès aux médias officiels pour se défendre des calomnies déversées sur eux en toute impunité.

Ici, c'est un classique de l'inversion de la réalité qui est présenté aux Romands. En dénonçant une « ultra-droite » phantasmée, via un "romancier-apparatchik"*, la RTS cherche une fois de plus à détourner nos regards des dangers véritables qui menacent notre survie.
Le journal  Causeur vient de publier le 5 août un article sur ce sujet, intitulé:

La presse mainstream, de plus en plus orwellienne, en est persuadée: la pensée unique c’est le pluralisme

En novlangue médiatique, "pensée unique" = "pluralisme"

Derrière les appels récents à renforcer l’indépendance éditoriale des journaux, derrière les attaques contre des personnalités comme Geoffroy Lejeune ou Franck Ferrand se cache une volonté de réduire le journalisme à une orthodoxie, celle de la gauche wokiste.

 

"Cette littérature échotière et mensongère n’a qu’un but : masquer la réalité et minimiser les véritables dangers qui menacent notre pays."

*"Romancier-apparatchik": Avant l'effondrement du bloc soviétique, il y avait beaucoup d'écrivains de ce genre, qui publiaient des romans pour enfants ou adultes, afin de diffuser la propagande communiste. C'était une manière assurée de bien gagner sa vie et d'augmenter son statut social sans trop se fatiguer. Les auteurs savaient qu'un quota serait imposé à tous les librairies et bibliothèques et que la promotion du livre serait assurée par les médias. Et tandis que les journalistes couvriraient l’œuvre d'éloges, au final, les écoles l'imposeraient en tant que lecture obligatoire, faisant écouler ainsi les invendus.

Nous y sommes en Suisse en 2023!

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