Bassem Braïki : "T'as déjà vu des Blancs voler des poissons panés en criant "au nom de la Vierge Marie" ?" pic.twitter.com/YJhReVBVMK
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) July 12, 2023
Qui est Bassem Braiki ? Amel Sayad
6 mars 2023 -Le blogueur Bassem se déchaîne contre les musulmanes voilées qui se maquillent et appelle au harcèlement
Les femmes musulmanes sont une nouvelle fois la proie de détracteurs sur les réseaux sociaux. Une vague de harcèlement suscitée par le blogueur Bassem, qui n’en est pas à son coup d’essai. On vous explique.
Actif sur les réseaux sociaux depuis plusieurs années, l’ancien rappeur devenu blogueur, Bassem Braiki, est devenu une sorte de gourou du net. Sur ses réseaux sociaux, ce quadragénaire cumule plus de 200 000 abonnés, prêts à suivre ses directives sur ses différents lives.
Ambassadeur de la religion musulmane autoproclamé, Bassem s’élève comme un régulateur des comportements inappropriés des musulmans. Récemment, il ordonnait à ses abonnés d’arracher le voile des femmes jugées "trop féminines" dans la rue. Des femmes qui, selon lui, seraient indignes de se couvrir les cheveux, car pas assez soumises aux règles islamiques. Il interdisait également à ses “frères et sœurs” de se marier avec des personnes noires, s’opposant clairement au métissage des maghrébins.
L’intention est nette, stigmatiser des adolescentes musulmanes qui auraient le malheur de porter le voile d’une manière inappropriée, d'après lui. Et Bassem prévient : “Nous ne sommes en aucun cas des justiciers, mais juste des gens sur les réseaux qui au lieu de cautionner ça, essayent de rétablir l’ordre.”
Sur fond de misogynie, Bassem créé ce qu’il appelle la BAHL, soit la Brigade Anti-Hijabee (les femmes qui portent le hijab, ndlr) du Lycée. Un rassemblement d’internautes qui entend bien s’attaquer à celles “qui s’affichent sur TikTok, qui sont maquillées comme des voitures volées, qui juste avant de faire leur TikTok, mettent leur gloss qui brille sur leur bouche, qui sexualisent le hijab”, comme il l’explique à sa communauté sur son compte Telegram.
L’intention est nette, stigmatiser des adolescentes musulmanes qui auraient le malheur de porter le voile d’une manière inappropriée, d'après lui. Et Bassem prévient : “Nous ne sommes en aucun cas des justiciers, mais juste des gens sur les réseaux qui au lieu de cautionner ça, essayent de rétablir l’ordre.”
Un harcèlement ciblé qui scandalise la Toile
Sur les réseaux sociaux, les suiveurs de Bassem s'attèlent à la tâche.“Rejoignez les troupes : toute la journée, vous scrutez. Vous trouvez des hijabee du lycée, vous prenez une capture d’écran et vous me l’envoyez. On fera un zapping tous les soirs” ordonne-t-il.
Sur Twitter, les comptes intitulés BAHL fleurissent, et affichent sans vergogne les photos de profil des musulmanes qui portent voile — qu’elles soient au lycée ou pas, d’ailleurs. Une dangereuse vague de harcèlement débute sur les réseaux sociaux. Une nouvelle fois, Bassem anticipe les critiques : “En aucun cas on ne veut du mal à nos sœurs. On les aime tellement qu’on ne veut pas qu’elles s’affichent. Ça va être un festival !” se réjouit-il.
Heureusement, face à cette déferlante, la Toile s’indigne. “Si vraiment le haram (les péchés de l’islam, ndlr) les dérangeaient, ils agiraient contre les différents prédateurs, les réseaux de pédocriminels”, “Ceux qui soutiennent Bassem, vous êtes racistes, misogynes, vous allez à l’encontre de l’Islam et en plus vous êtes fiers, c’est trop grave”, peut-on lire. Une indignation générale qui pousse les internautes à se demander quand la justice se saisira enfin de ce personnage…
Télégram, twitter
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Carla Montet: Bassem Braïki relève très justement que les chrétiens ne commettent pas des crimes ou délits au nom de la Marie Vierge, alors que chez ses congénères, c'est monnaie courante. Hélas, il n'explique pas pourquoi les siens crient Allah akbar, que ce soit lors des émeutes, des pillages, ou meurtres. Pourtant c'est devenu une sorte de folklore et reconnaissable de loin, puisque sous nos cieux – lorsqu'un quidam entend retentir un "Allah Akbar" – il réagit immédiatement et se met à fuir à toutes jambes. Ce phénomène est devenu si banal que dans tous les pays où l'islamophobie est combattue, nous ne cherchons pas à comprendre la raison. Pourtant, il convient de savoir que les pays du Dar al-Harb, c'est-à-dire les pays en guerre contre les mécréants, sont les terres à conquérir, et durant les actes de conquête, comme les émeutes, les pillages ou les meurtres, les cris d'Allah akbar sont des cris de guerre.
Et lorsque la paix d'Allah règnera sur nos terres, nous vivrons en Dar Al-Islam, ce qui signifie la terre conquise, ou voler, tuer, tabasser, tout casser sera inexistant, car la charia y sera appliquée. Et lorsqu'une mécréante refusera par exemple de se convertir, ou une autre éconduira un soupirant, justice sera rendue selon la lois d'Allah, accompagnée des cris déjà si familiers, "Allah akbar" , "Allah akbar" !
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Ils brûlent des commissariats, tirent à la grenade et au fusil, pillent des magasins, attaquent une prison pour libérer leurs frères, hurlent « Allah Akbar » et leur haine de la France…
Ce ne sont pas des incidents isolés, ce sont des émeutes de sécession dans des centaines de…
— Guillaume Peltier (@G_Peltier) June 29, 2023
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Milan Kundera vient de quitter ce monde.
Écrivain de génie, il avait choisi la France pour vivre libre loin, du totalitarisme communiste.
Son plaidoyer pour les petites nations nous était étranger il y a encore quelques décennies. Il est désormais vital pour tous les… pic.twitter.com/Yztg4j4Lyw
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) July 12, 2023
« Les peuples survivent aux changements de régime. Mais en vidant une nation de sa culture, c'est-à-dire de sa mémoire et de son originalité, on la condamne à mort. »
— Milan Kundera pic.twitter.com/qtH6GDlCaj— Une Bonne Droite 👊🏻 (@BonneDroite) July 12, 2023
https://twitter.com/F_Desouche/status/1679061769153593344?s=20
Et vous, qu'en pensez vous ?