Tucker Carlson: Les USA mènent les guerres pour la démocratie ou pour détruire la démocratie ?

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Tucker Carlson analyse la question sur les motivations des États-Unis à mener la guerre en guerre contre la Russie et ses alliés.

L théorie de base est que la guerre contre Poutine c'est la guerre pour l'Ukraine et que c'est au final une guerre pour la démocratie mondiale.

Toutefois, l'engagement américain a reçu une douche froide avec la réponse évasive de Volodymyr Zelensky, lors d'une interview télévisée, à la question de savoir si les prochaines élections auraient lieu en Ukraine l'année prochaine :

 

"Si nous gagnons, il y en aura. S'il n'y a pas de guerre, s'il n'y a pas de loi martiale et s'il n'y a pas de guerre. Les élections doivent avoir lieu en temps de paix, la loi dit qu'il n'y a pas d'élections en temps de guerre".

 

Comme l'a fait remarquer Tucker Carlson, il serait très dommage que Nancy Pelosi ait raison et que Zelensky soit le défenseur de la démocratie américaine qui affirme que les élections ne doivent avoir lieu que lorsque sa victoire est garantie.

 

https://twitter.com/TuckerCarlson/status/1673856877841764352?s=20

2 commentaires

  1. Posté par maury le

    https://reseauinternational.net/litalie-sous-tutelle-etasunienne-une-liste-qui-en-dit-long/Bulletin Comaguer 524

    Que ce soit sous l’étiquette OTAN ou directement sous l’étiquette du Pentagone la liste des installations militaires des États-Unis sur le territoire italien publiée récemment par le nouveau parti communiste italien est impressionnante. Tous nos remerciements à notre amie M-A P. qui a traduit ce document dont la portée politique est considérable.

    C’est ce que nous allons tenter d’expliquer en quelques lignes.

    Les trois armes : Terre US ARMY, Air US AIR FORCE et mer US NAVY y sont présentes et elles disposent sur place de tous les matériels et munitions nécessaires. Elles y ont installé d’importants postes de commandement régionaux c’est à dire dépassant les limites de l’Italie. En outre la présence permanente d’importants effectifs militaires étasuniens déployés sur le sol italien démontre que la plupart de ces bases sont toujours opérationnelles. S’y ajoutent enfin des camps d’entrainement pour des personnels de l’OTAN.

    Sont également nombreuses sur tout le territoire des installations radio, radar et télécommunications qui permettent la surveillance par le Pentagone de l’ensemble du bassin méditerranéen, mer Noire comprise, du détroit de Gibraltar au Canal de Suez.

    Cet énorme dispositif a été mis progressivement en place depuis l’entrée de la République italienne dans l’OTAN en 1949. La constitution italienne de 1946 peut bien déclarer que le pays refuse la guerre cela n’empêche pas un autre pays de pouvoir la faire à sa place. L’Italie peut à bon droit être considérée comme un protectorat étasunien puisqu’aucun de ses gouvernements depuis la guerre n’a refusé cette tutelle.

    Cet encasernement de l’Italie s’est fait en plusieurs étapes toutes liées à des épisodes successifs des relations internationales en Europe et dans le bassin méditerranéen. Sans évidemment prétendre à balayer en quelques lignes l’histoire de l’Italie depuis la seconde guerre mondiale, nous avons essayé de cerner certaines périodes ou évènements-clés dans la mise sous tutelle de l’Italie par les États-Unis/OTAN.

    Premier temps : la guerre froide et la création de l’OTAN : au sortir de la guerre le parti communiste italien, PCI, qui a pris une part très importante à la libération du nord du territoire est avec le PCF le plus grand parti communiste d’Europe. S’appuyant sur le Vatican et la mafia italo-américaine (Lucky Luciano) les États-Unis, prenant le contrôle des nouveaux services de renseignement italiens et manipulant l’opinion, interviennent pour empêcher toute victoire communiste aux élections législatives de 1948. Bien que le PCI n’ait en rien menacé de recourir à la voie insurrectionnelle (Togliatti, secrétaire général du PCI, de retour de Moscou accepte de rappeler au pouvoir la monarchie de Savoie et le principe d’un gouvernement d’union – Svolta di Salerno), les USA organisent une résistance clandestine à un éventuel coup d’état en recyclant d’anciens cadres fascistes. Paradoxalement la seule tentative de coup d’état viendra d’un général des carabiniers (De Lorenzo) qui, mis à la tête de cet appareil clandestin, se croira tout puissant et tentera de l’utiliser à son profit. Le tuteur s’y opposera.

    Cette structure clandestine est aujourd’hui connue sous le nom de Gladio, organisée par la CIA autour des services secrets italiens. Bien que niée par tous les gouvernements italiens elle a fonctionné jusqu’à la chute de l’URSS. Et Il a fallu attendre 1990 pour que le président du Conseil Giulio Andreotti reconnaisse officiellement son existence et dévoile les documents officiels l’attestant. Il se peut que ce type d’activité clandestine se poursuive aujourd’hui sous d’autres formes, l’important étant qu’y soient associés les services secrets italiens et les services étasuniens, CIA, DIA et NSA.

    Par la suite ; les activités de Gladio ont été sans cesse adaptées à la conjoncture politique italienne et internationale. Centrées au début sur le contrôle de l’activité du PCI, elles prennent un premier tournant en 1969 après l’automne chaud dans les usines italiennes et l’émergence de groupes d’extrême-gauche qui mettent en cause le contrôle de la classe ouvrière par la PCI. De 1969 à 1974 Gladio va donc organiser des attentats qui seront faussement attribués à la mouvance d’extrême-gauche (par exemple l’attentat de la Piazza Fontana à Milan) et où la magistrature entravée ne parviendra pas à trouver des coupables. L’objectif est clair : criminaliser une extrême-gauche elle-même très diverse mais où s’expriment des courants anti-impérialistes critiques et des États-Unis et de l’URSS.

    L’année 1974 est un tournant : la dictature portugaise est tombée en avril et la liquidation de Carrerro Blanco successeur de Franco en Espagne annonce la fin prochaine du franquisme. Pour les États-Unis le choix est simple : favoriser dans ces deux pays la démocratie parlementaire (même en la mâtinant en Espagne d’une pincée de monarchie constitutionnelle), tout en empêchant le succès de partis communistes sortis de la clandestinité. Surgit alors d’un débat entre les partis communistes espagnol, français et italien le projet eurocommuniste qui, tirant les enseignements du Printemps de Prague, décident de s’émanciper de la tutelle de Moscou.

    Ils espèrent ainsi prendre une grande place dans le nouveau concert de la démocratie parlementaire voire accéder à des responsabilités gouvernementales. En France le programme commun de la gauche en 1972 est une concrétisation de cette politique.

    En Italie cette politique est soutenue par le dirigeant démocrate-chrétien Aldo Modo sous le nom de «compromis historique». Ce compromis est refusé par les Brigades Rouges qui décident alors de passer à la lutte armée et décideront en 1978 d’enlever celui qui est président du Conseil depuis 1974 et doit présenter à la Chambre, le jour même de l’enlèvement, le gouvernement de compromis historique avec, pour la première fois, la participation des communistes de Berlinguer, et finalement d’assassiner Aldo Moro. Ce jour même de l’enlèvement d’Aldo Moro arrive en Italie le représentant spécial du Président Carter Steve Pieczenik. Il est venu donner les ordres de Washington : le risque d’introduire le PCI au gouvernement ne doit pas être pris. Conclusion : Moro ne doit pas être sauvé. Pieczenik a confirmé cette position dans le livre qu’il a publié «We killed Moro». La démocratie-chrétienne a abandonné Moro et les BR vont l’assassiner après 55 jours de captivité. Les Brigatistes n’ont pas obtenu ce qu’ils demandaient, à savoir la libération de leurs prisonniers, le compromis historique est terminé, y compris en France où le programme commun est abandonné.

  2. Posté par maury le

    e Général pinatel un vrai Militaire sans langue de bois, en vingt minutes il à tout résumé au moins les choses sont claires. merci Tvl pour ce moment de vérité si rares en ce moment, avec des invités qui connaissent leurs sujets. Excellente Émission,bravo 👍
    https://youtu.be/IB9JWMzu8zc Contre-offensive ukrainienne : la percée impossible ? – Chocs du monde – TVL
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