La nouvelle loi sur le CO2 actuellement traitée au parlement envisage une augmentation du volume de carburants renouvelables distribués dans nos réservoirs. Cette évolution permettra certes de réduire nos émissions de dioxyde de carbone, mais la facture est incertaine. Elle fut passée sous silence par le Conseil fédéral l’an dernier, lorsqu’il adopta le message à l’attention du parlement. Or, sans plafonnement de la hausse envisagée, cette mesure pourrait entraîner une envolée des prix des carburants de 10 à 18 centimes par litre. Le TCS entend poursuivre son engagement en faveur de la transition écologique de la mobilité, mais attend des autorités qu’elles créent un climat de confiance et de prévisibilité pour les consommateurs. Autrement dit, Berne ne doit pas avancer masqué. Et, surtout, le prix des carburants doit rester accessible pour tout le monde. Après la forte progression des prix liée au conflit ukrainien, et en période d’inflation soutenue, la mobilité ne doit pas devenir un luxe! Afin de transformer l’essai marqué par notre pays dimanche passé, il est ainsi primordial de continuer sur le chemin avec des mesures transparentes, complétées par un plafonnement de la hausse des prix des carburants.
Un programme d’impulsion fédéral pour les stations de recharge
Notre réseau autoroutier est bien équipé en stations de recharge. Il poursuit son développement en suivant une feuille de router bien définie. Avec un parc de véhicules qui s’électrifie toujours plus – 17,3% des nouvelles immatriculations en 2022 étaient purement électriques – l’investissement doit désormais s’orienter vers les logements collectifs, mais aussi vers les lieux de travail et dans les espaces publics. Le Conseil fédéral en est conscient. Dans le projet de loi sur le CO2, il envisage d’investir 180 millions de 2025 à 2030, en dehors du réseau routier fédéral. Or, c’est largement insuffisant, car il faudra mobiliser plus de 14 milliards jusqu’en 2050, afin de nous équiper en stations de recharge. Le TCS demande donc de tripler l’enveloppe envisagée par le gouvernement pour la porter à 540 millions pour les six prochaines années.
Ces moyens devraient être prioritairement affectés au financement de la desserte de base en câblages électriques et en gestion de charge dans les logements collectifs, car c’est dans ces derniers que les besoins sont les plus pressants. Cette proposition n’engendrera pas d’augmentation de la pression fiscale, car elle peut être financée par la réserve du fonds routier qui s’élève aujourd’hui à plus de 3,8 milliards. Ce fonds est alimenté par les usagers de la route et il est logique qu’il soit réinvesti au profit de ces derniers. Comme cette nouvelle législation sur le CO2 est limitée dans le temps et développera ses effets sur une période durant laquelle l’achat de véhicules électriques devrait fortement augmenter, le moment est idéal. Toutes les conditions sont donc réunies pour un tel programme d’impulsion: la mobilité électrique est en plein essor, les moyens financiers sont disponibles, les contribuables comme les automobilistes ne seront pas davantage ponctionnés et le peuple vient d’inviter les autorités à agir en privilégiant l’incitation.
Gardons le cap. Retenons donc les leçons de la votation de dimanche dernier, comme celles de l’échec de la loi sur le CO2 en 2021: le peuple est prêt à défendre notre climat. Il attend toutefois des incitations et non des taxes, au risque sinon de se réfugier dans l’attentisme.
De toute façon, quoi qu’il se passe la mobilité individuelle sera réservé aux 1% des plus riches les autres devront rester à la maison sans travailler, sans sortir, sans rien faire. Ou à être malade comme des chiens en s’entassant dans des boîtes de pétri géante que sont les transports publics! Merde, Je dis merde, et ma Nissan XTrail 2,2 DCI aussi
L’étude du climat par les scientifiques (les vrais) ont démontré que le climat se comporte d’une façon chaotique.
Ceci dit, il est impossible de prédire avec des simulations le climat !
C’est comme la bourse, ça monte, ça descend …
Le climat n’est plus sous le contrôle des climatologues mais des politiciens pourris et corrompus !