Davide Basso | EURACTIV France
Jeudi 15 juin, Marine Le Pen a critiqué la politique européenne en matière d’immigration et celle de Giorgia Meloni, qui serait contrainte de faire des « concessions » à Bruxelles à cause du plan de relance.
Interrogée sur franceinfo à propos de la politique migratoire de l’Union européenne, après le naufrage d’un navire de migrants, mercredi, au large de la Grèce, Marine Le Pen a déclaré que d’autres drames sont à attendre « si on n’arrête pas cette politique », qui « incite à la prise d’un risque considérable ».
« Les ONG sont complices des passeurs », a-t-elle déclaré, avec des mots semblables à ceux utilisés dans le passé par Giorgia Meloni, Première ministre italienne.
À propos du pacte asile et migration, sur lequel les États membres ont trouvé une position commune jeudi dernier (8 juin), Mme Le Pen considère que désormais « ce sont les ONG qui détermineront la politique d’immigration sous la coupe de l’Union européenne. Les nations n’auront plus leur mot à dire ».
Questionnée sur l’éventuelle volte-face de la cheffe du gouvernement italien en matière migratoire, alors qu’elle promettait un blocus naval pendant la campagne électorale, Marine Le Pen a jugé que « tout est un problème de volonté politique ».
« La liberté d’action de l’Italie est aussi entravée par sa situation budgétaire », différente de celle de la France, explique-t-elle. La situation italienne « fait que des concessions sont accordées à l’Union européenne [par le gouvernement italien] parce que le plan de sauvegarde promis à l’Italie est absolument considérable ».
Or, le gouvernement de Giorgia Meloni — idéologiquement proche de Marine Le Pen et auquel la Lega de Matteo Salvini, alliée du Rassemblement national, participe — a soutenu l’accord sur le Pacte asile et migration, qui prévoit de nouvelles règles de relocalisation des migrants.
Pour Mme Le Pen cette position correspond à l’intérêt de l’Italie et de Giorgia Meloni, en première ligne dans l’accueil des migrants. « Notre intérêt à nous est de dire “non, il n’est pas question que vous nous forciez à accueillir des migrants” », a-t-elle au contraire jugé.
Déjà le 20 avril dernier, lors du vote au Parlement européen sur le Pacte asile et migration, les extrêmes droites françaises et italiennes n’avaient pas tenu la même position.
Le Rassemblement national de Marine Le Pen (groupe ID) avait voté contre le mandat de négociation aux Etats membres, tandis que les Italiens de la Lega (ID) et de Fratelli d’Italia (CRE) l’avaient soutenu.
Si la poissonnière arrivait au pouvoir elle se soumettrait pire que la Meloni. la le Pen est une catastrophe pour la France !
« Les ONG sont complices des passeurs »
– Les ONG-taxi sont les ”sauveurs” en mer, mais les transporteur du genre ”Coke en stock” !
– Les politiciens pourris et corrompus sont les ”sauveurs” moraux …
– Les patrons sont les ”sauveurs” qui donnent du travail à cette masse salariale sous-payée
– Les divers associations subventionnées par NOS impôts sont les ”sauveurs” des migrants pour qu’ils ne crèvent pas de faim !
– Personne n’invoque notre Sauveur !