Pourquoi il faut voter NON le 18 juin à la mal nommée « Loi sur le climat »
Vidéo de Thomas Matter, Conseiller national UDC zurichois.
La « Loi sur le climat » ne protège pas le climat et serait catastrophique pour notre niveau de vie. On devrait plutôt l’appeler « Loi de gaspillage de l’électricité ».
Le 18 juin, nous allons voter sur un projet de loi très important qui va déterminer notre avenir énergétique : la Loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique (LCI). Il s’agira de décider si on doit interdire les voitures à essence, détruire des chauffages au mazout en bon état de marche, voir le coût de l’habitat se renchérir très fortement, et subir des pénuries d’électricité. Bref, si chaque Suissesse et chaque Suisse doit débourser 6600 francs supplémentaires par année pour l’énergie. Et tout cela, sans que le climat n’en tire le moindre bénéfice.
C’est au Parlement que le scandale a commencé, lorsqu’on a baptisé le contre-projet à l’initiative des glaciers « Loi fédérale sur les objectifs en matière de protection du climat, sur l’innovation et sur le renforcement de la sécurité énergétique ». Une étiquette totalement trompeuse, étant donné que la loi aurait pour conséquences des pénuries d’électricité et une augmentation considérable de son prix.
Aujourd’hui déjà, nous produisons trop peu d’électricité. La nouvelle « Loi sur le climat » reviendrait de fait à interdire le mazout, l’essence, le diesel et le gaz. Mais ces sources d’énergie représentent environ 60% de nos besoins actuels. On ne pourrait plus se déplacer en véhicule et se chauffer qu’à l’électricité. Une étude de l’EPFL a montré que cela coûterait la somme astronomique de 387 milliards de francs ! Le coût de l’énergie par personne et par année passerait de 3000 à 9600 francs, une augmentation correspondant à un mois de salaire pour de nombreux Suisses !
Avec cette loi, seuls les plus riches pourront se permettre de consommer de l’énergie et de l’électricité. Les propriétaires de logements devront faire remplacer des chauffages au mazout qui fonctionnent bien par de coûteuses installations, et augmenter les loyers. Et où trouverons-nous l’électricité, sachant que la population ne cesse d’augmenter ?
Si, par ailleurs, on veut arrêter les centrales nucléaires, nos beaux paysages seront défigurés par une multitude d’éoliennes et de parcs solaires qui ne peuvent fournir qu’une électricité irrégulière et insuffisante, surtout en hiver. Nous serions dépendants d’importations de pays étrangers qui produisent l’énergie soit avec le nucléaire, soit avec des centrales à charbon.
Cette loi revient à abandonner l’essence, le pétrole, le diesel et le gaz, sans aucun plan pour compenser la perte d’approvisionnement en énergie de 60 pour cent qui en résulterait. Surtout, la « Loi sur le climat » ne sert strictement à rien pour le climat. En effet, la Suisse contribue à un millième seulement des émissions de CO2 dues à l’homme. Les grands émetteurs de CO2 que sont la Chine, l’Inde ou les USA ne montrent aucune volonté d’arrêter ni même de réduire leurs émissions.
Je vous appelle instamment à voter non à cette loi le 18 juin.
Thomas Matter
Traduction et adaptation : Caroline
FRA :
https://www.rettungwerkplatzschweiz.ch/files/rettung/Medien/Streuversand%20Klimaschutzgesetz_FRZ_final.pdf
DEU :
https://www.rettungwerkplatzschweiz.ch/files/rettung/Medien/Streuversand%20Klimaschutzgesetz_DE_final.jpg
Pour ceux qui iront voter le 18 juin :
Le titre est déjà fallacieux en lui-même !
Par un calcul rapide, il faudrait env. 800 éoliennes de 5MW ou recouvrir env. 20% du territoire de la Suisse de panneau solaire …
Comme ce sont des énergies intermittentes, il faudrait construire en plus 5-6 centrales hydrauliques de pompage/turbinage du genre Nant de Drance (900MW).
https://www.nant-de-drance.ch/
En Valais, référendum CONTRE les panneaux solaires alpins !
https://www.blick.ch/fr/news/suisse/le-peuple-tranchera-en-valais-6000-signatures-recoltees-contre-les-parcs-solaires-alpins-id18583138.html