Nos confrères du Progrès racontent que l’équipe de trois policiers a été saisie à 185 reprises, afin d’identifier des délinquants sans-papiers et à la minorité douteuse. « C’est notre petite fierté », se satisfait le directeur zonal de la police aux frontières (PAF), Laurent Astruc, alors que 85,5 % des cas ont pu être démêlés en un an. Et même 92 % depuis le début de l’année.
Huit individus sur dix se révèlent être de « faux mineurs délinquants »
L’homme au regard livide, cheveux mi-longs et vêtu d’un short rouge, pénètre menotté dans la voiture, raconte toujours Le Progrès. L’individu correspond peu ou prou au profil-type soumis à la cellule d’évaluation : d’origine maghrébine, le jeune homme est multirécidiviste et atteint de polytoxicomanie, notamment médicamenteuse.
Trois examens osseux (poignet, clavicules, mâchoire) ont été réalisés sur le suspect. Révélant finalement qu’il ne s’agit pas d’un mineur, comme il le proclamait, mais bien d’un majeur, au moins âgé de 19,7 ans
85,5 % d’efficacité depuis un an, 92 % en 2023… Les chiffres semblent impressionnants : « En un an d’existence, nous n’avons jamais été déjugés », souligne le chef de la cellule d’évaluation de la minorité de la police aux frontières, Mickaël Cereijo. Cependant, 25 des 185 dossiers étudiés (13,5 %) n’ont pas pu être éclaircis.
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