Au nom de l’inclusion, principe apparemment cher au gouvernement actuel, on permet de plus en plus à des femmes transgenres (nées hommes) de participer aux épreuves sportives féminines. Cette tendance donne un avantage déloyal à des athlètes qui ont fait leur transition après la puberté et empêche les femmes de s’épanouir dans les compétitions de haut niveau. Tribune de Julien Odoul, député RN de la 3e circonscription de l’Yonne et conseiller régional de Bourgogne-Franche-Comté.
Mercredi 17 mai, la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé la création d’un groupe d’experts pour « favoriser l’inclusion » des personnes transgenres dans le sport de haut niveau. Cette déclaration inquiétante sonne l’extinction prochaine des femmes dans les grandes compétitions sportives.
En effet, depuis plusieurs années, principalement aux Etats-Unis, les femmes sont victimes d’attaques idéologiques au sein de leurs fédérations sportives avec un bouleversement sans précédent au niveau des résultats et des performances. En septembre 2021, après avoir concouru chez les hommes, l’athlète transgenre Lia Thomas a intégré l’équipe féminine de natation américaine et a explosé, logiquement mais injustement, tous les records. Comme beaucoup, sa transition avait été entamée après la puberté, favorisant les inégalités biologiques et anatomiques.
Malheureusement, ces dérives wokistes dans le sport ou ailleurs arrivent en France. Certaines fédérations sportives ne se plient pas toutes à la religion de la déconstruction et entament actuellement une résistance légitime pour protéger leurs athlètes féminines.
Ainsi, en mars dernier, la fédération internationale d’athlétisme a décidé de sortir les personnes transgenres de la catégorie féminine. A la suite de cette mesure de justice, l’athlète français transgenre, Halba Diouf, s’est vu refuser les championnats régionaux et nationaux. Pur produit du wokisme et de la « cancel culture », ce sportif se revendiquant lui-même comme « femme trans, noire et musulmane » avait dénoncé « l’exclusion des femmes trans dans le sport ».
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Ces situations, de plus en plus fréquentes, font reculer les progrès réalisés en matière de sport féminin, et la multiplication des athlètes transgenres, nés biologiquement hommes, s’apparente à une nouvelle forme de dopage légale. En clair, la société assiste à une véritable entreprise d’effacement, où sous couvert de défendre la diversité et l’égalité des droits, des hommes prennent la place et les médailles de championnes méritantes et talentueuses.
Ce phénomène est un véritable pied-de-nez au combat féministe et vient anéantir toute chance pour les femmes de s’épanouir pleinement dans le sport et de remporter des compétitions nationales ou internationales.
Dans ce domaine comme dans bien d’autres, le « et en même temps » macroniste est impossible. Pour protéger le sport féminin et nos championnes, il faudra exclure le wokisme !
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