Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré au Washington Post que tous les États membres avaient convenu que l'Ukraine serait la bienvenue après avoir vaincu la Russie. Il a également révélé que le bloc militaire conduit par les États-Unis avait commencé à soutenir Kiev en 2014.
Dans une interview réalisée la semaine dernière au siège de l'alliance militaire à Bruxelles et publiée mardi, Stoltenberg a déclaré à la rédaction du journal que
"tous les membres de l'OTAN acceptent que l'Ukraine devienne membre de l'alliance".
"La question est de savoir quand, et je ne peux pas donner de calendrier pour cela", a ajouté Stoltenberg.
Le chef de l'OTAN avait déjà fait une déclaration semblable le mois dernier lors de sa visite à Kiev. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán lui avait alors laconiquement fait observer que le bloc n'avait pas pris la peine de demander le consentement de Budapest.
Stoltenberg a déclaré au Post que l'OTAN aidait actuellement Kiev à "s'éloigner des équipements, des doctrines et des normes de l'ère soviétique" et à "devenir interopérable avec les forces de l'OTAN" dans le cadre de la réforme et de la modernisation de ses institutions militaires et de défense.
La tâche urgente de l'Ukraine est maintenant de s'affirmer en tant que nation souveraine et indépendante, car si l'Ukraine ne s'affirme pas, alors il n'y a rien à discuter.
Selon Stoltenberg, l'OTAN a deux tâches fondamentales dans la guerre, l'une est de "soutenir l'Ukraine" et l'autre est d'empêcher l'escalade, en "montrant clairement que nous ne faisons pas partie du conflit".
"L'installation de 40'000 soldats en Europe de l'Est aidera également à éviter l'escalade avec la Russie" - a-t-il soutenu.
L'ancien Premier ministre norvégien, qui dirige l'OTAN depuis octobre 2014, a également révélé que les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni avaient fourni 78 % de l'aide du bloc à l'Ukraine et entraînaient des troupes à Kiev depuis 2014.
"La guerre en Ukraine a fondamentalement changé l'OTAN, mais il ne faut pas oublier que la guerre n'a pas commencé en 2022. La guerre a commencé en 2014 », a déclaré Stoltenberg au Post, notant que chaque membre du bloc a « significativement augmenté » ses dépenses militaires depuis lors.
Le gouvernement ukrainien a été renversé par des nationalistes soutenus par les États-Unis lors d'un coup d'État en février 2014. Les nouvelles autorités ont rapidement réprimé violemment toute opposition, ce qui a incité la Crimée à demander la protection de Moscou.
Les manifestations contre le gouvernement issu du coup d'État ont reçu pour réponse des massacres à Odessa, la terreur à Kharkiv et des «opérations punitives» contre Donetsk et Louhansk, suite à quoi les territoires ont déclaré leur indépendance.
Traduction: Albert Coroz
Selon Stoltenberg, l’OTAN a deux tâches fondamentales dans la guerre, l’une est de “soutenir l’Ukraine” et l’autre est d’empêcher l’escalade, en “montrant clairement que nous ne faisons pas partie du conflit”.
“L’installation de 40’000 soldats en Europe de l’Est aidera également à éviter l’escalade avec la Russie” – a-t-il soutenu.Quelle mascarade!quelle hypocrisie! et dire que ce bonhomme dirige l’Otan !son successeur sera peut être Von der Lahyéne plus acharnée encore que dix Zélensky réunis!!Il faut sortir urgemment de cette entité malfaisante qui devrait être dissoute car elle est cynique et meurtrière