En passe d’être approuvé, le projet de réforme du dispositif d’accueil des réfugiés et d’octroi d’asile, déjà très restrictif au Japon, est critiqué par les ONG.
(…) Le texte, qui vise essentiellement à faciliter les expulsions de demandeurs d’asile déboutés, est revenu presque inchangé devant les parlementaires. Il est sur le point d’être approuvé, au grand dam des défenseurs des droits humains.
(…) Quelque 3 372 demandes d’asile ont été nouvellement formulées en 2022, 202 ont été accordées la même année, un total exceptionnel car intégrant 147 Afghans (ex-employés de l’ambassade et de services japonais en Afghanistan et leurs familles), évacués avec le personnel nippon lors de la reprise de contrôle du pays par les talibans mi-2021. Les quatre précédentes années, le Japon avait accordé l’asile à respectivement 42, 44, 47 et 74 personnes.
(…) Le dispositif réformé va permettre aux autorités d’expulser les étrangers requérant l’asile après seulement deux demandes retoquées. Des milliers d’étrangers sans titre de séjour sont déjà expulsés chaque année, mais le gouvernement considère comme encore trop nombreux ceux qui, selon les fonctionnaires, n’ont rien à faire au Japon et refusent de partir en prétextant encourir un danger dans leur patrie.
Quelque 66 000 individus vivent quelque part sur le sol nippon en situation de séjour illégal (le plus souvent après l’expiration d’un visa) selon le Bureau de l’immigration. À la fin 2022, quelque 4 233 ressortissants étrangers sans titre de séjour, rattrapés par les autorités, étaient toujours sur le territoire malgré un ordre d’expulsion. Le texte réformé instaure des peines pénales en cas de refus de se soumettre à une telle obligation.
(…) Le Canada a accordé l’asile à 95 % des Kurdes qui en ont fait la demande, le Japon à 0 %. « Un tel écart montre que les critères appliqués par le Japon sont trop sévères », insiste l’avocat Ibusuki.
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”Les quatre précédentes années, le Japon avait accordé l’asile à respectivement 42, 44, 47 et 74 personnes.”
Quant on veut, on peut !
Et le Japon a entièrement raison de défendre son identité.
Identité PERDUE à tout jamais en Europe !