RTS info, Forum, avec Mehmet Gultas -
10 ans après le drame du Rana Plaza, les ONG réclament des règles pour l’industrie textile: interview de Géraldine Viret, porte parole de la lutte contre la Fast Fashion, de Public Eye [5:49]: https://www.rts.ch/audio-podcast/2023/audio/forum-presente-par-renaud-malik-et-mehmet-gultas-26120393.html?id=26120362

Géraldine Viret nous rappelle notre complicité dans le drame  du Rana Plaza – l'effondrement d'une usine de vêtements au Bangladesh il y a 10 ans – car nous consommons toujours trop de vêtements. Public Eye, via l'excitée du jour, réclame une remise en question de la politique du Conseil fédéral, qui refuse malgré le drame du Bangladesh de légiférer d'une manière contraignante sur notre manière de nous habiller.

Géraldine Viret affirme que les marques, les multinationale ne vont pas se réguler par elles-mêmes sur une base volontaire. (C'est totalement faux: il y a eu beaucoup de changements en dix ans, dans les conditions de travail au Bangladesh et ailleurs.)

Géraldine Viret exige des réglementations contraignantes, c'est-à-dire que le Conseil fédéral réglemente à combien de chemises bien taxées nous aurons droit chaque année, chemises dégenrées, bio et écoresponsables, payées au juste prix, labellisées durables, produites grâce à une loi suisse qui fait respecter au Bangladesh, et même partout dans le monde, les revendications de Public Eye, avec horaires de travail, pauses et vacances, salaires, droit au chômage, congé maternité, etc.

Nous voyons déjà venir le pass carbone, qui va inclure le chauffage, l'essence, la consommation carnée, mais qui aurait pensé aux addicts de la fast fashion, qui détruisent la planète et sont responsables d'un effondrement d'immeuble au Bangladesh, par abus de chemises ? Il faut d'urgence mettre fin à tous ces excès! Sobriété! Décroissance! Suisses à la caisse!

Nous apprenons que la Conseillère fédérale KKS a déjà un projet de régulation sur la table, mais pour notre spécialiste en confection de vêtements responsables balaye le travail: "ceci n'est qu'un projet alibi, qui ne changerait rien au niveau de sécurité, sociale ou environnementale" au Bangladesh.
En ces temps de guerre que nous traversons, alors que nos banques, nos assurances sociales, nos caisses de retraite sont en difficulté, notre conseillère fédérale Karine Keller-Sutter, ministre du département des Finances, doit élaborer des projets pour satisfaire les exigences des lobbies Verts de l'étranger!
A devenir fou!

Géraldine Viret rappelle que le Conseil fédéral a un devoir de vigilance et de transparence, car il ne faut pas oublier le pouvoir des lobbies (sic). Géraldine Viret admet qu'en dix ans, les grandes marques ont élaboré des chartes éthiques, avec des volets climatiques, mais elle affirme que dans les faits, rien ne change.

Le "rien ne change,... rien ne change",  et la culpabilisation de la Suisse pour les injustices de la planète entière, c'est le fonds de commerce de ces militants de Gauche, bercés par l'hystérie climatique.

Aujourd'hui, Public Eye va manifester à la Place fédérale à Berne. Merci à la RTS de relayer servilement chaque jour l'agenda de ses militants chéris et de passer le cerveau des auditeurs à la moulinette avec ce genre d'insanités.

Public Eye pourrait aussi s'occuper des ravages causés par exemple par les jeunes clandestins en Serbie, qui dévastent ce pays très pauvre, que l'OTAN a bombardé et irradié il y a 23 ans.
Ou la pollution supplémentaire causée par l'importation des USA du gaz de schiste, sans parler des conséquences économiques.
Ou voir les victimes en masse de la crise énergétique européenne, causée artificiellement par les USA et leurs larbins.
Mais ceci n'est pas dans les intérêts de ceux qui tirent les ficelles de ces marionnettes.

Comme disait si bien Soljenitsyne, il est plus facile d'aimer l'humanité entière que d'aimer son prochain.

A propos, quels sont les liens de Public Eye avec les USA, car le financement de Public Eye est tout sauf transparent?

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