Quand Le Temps critique un homme de gauche
Ce n’est pas fréquent, c’est même rarissime. Le Temps du jour dit du mal du président Brésilien Lula. Ayant terrassé l’infréquentable Bolsonaro, l’homme avait pourtant été encensé par les mêmes qui le fustigent aujourd’hui. Il a commis le crime suprême, la faute ultime, il s’est rangé aux côtés de la Chine. Il n’en fallait pas plus pour déchaîner les foudres du Temps qui a fait de la défense de l’impérialisme américain sa marque de fabrique.
Le président Lula souhaite défendre les intérêts de son pays comme il l’entend, débarrassé de la tutelle paternaliste des Etats-Unis. Fort logiquement, il cherche ailleurs et trouve en Chine des partenaires de premier ordre. Les deux pays ont conclu une kyrielle d’accords commerciaux et autres sans doute. Ils régleront les factures dans leurs propres monnaies, échappant au dollar et donc à la pression américaine.
On assiste à la monté en puissance des BRICS, Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. L’Occident les traitait avec une grande condescendance teintée de mépris. Ils n’étaient que des pays en proie à toutes sortes de difficultés, sans grande influence sur la scène internationale. Et voici qu’ils se mettent à contester l’ordre du monde vu depuis la Maison-Blanche et plus modestement par la rédaction du Temps. Cela ne saurait être.
Il y a lieu de se réjouir de voir enfin émerger une alternative à cette Amérique impérialiste qui impose ses vues au reste du monde sous couvert de défense de la démocratie. En fait, les Américains ne poursuivent qu’un but, la défense de leurs intérêts. Et ils sont prêts à tout. On vient de le voir douloureusement avec l’affaire Credit Suisse. La population suisse passe à la caisse pour sauver les fonds d’investissement US. Et on est prié de ne pas rire quand Karin Keller-Sutter affirme droite dans ses bottes que l’Oncle Sam n’a pas exercé la moindre pression.
Ce n’est pas un hasard si les Etats-Unis ont déposé plainte contre la banque à fin mars dernier, coupable d’évasion fiscale. L’établissement sera condamné à l’une de ces amendes extravagantes dont les Américains ont le secret. Et UBS paiera avec notre argent, ayant gobé sa concurrente grâce à la complicité du Conseil fédéral.
Yvan Perrin, 20.04.2023
Bien dit Robert il est plus que temps et même en espérant qu il ne soit pas trop tard de faire son méa culpa pour s’être laissés entrainer dans ce conflit par la faute de politicards lâches malhonnêtes et corrompus indignes de diriger le peuple en l’entrainant dans la misère et peut être dans la mort “Ne vous y rompez pas ,on ne se moque pas de Dieu,ce qu’un homme aura semé ,il le récoltera aussi”Galates 6:7
Pourquoi nous sommes nous laisser”enchainer” nous les “autres” par le pays de l’oncle Sam qui n’est en réalité qu’un miroir aux alouettes (nous)puisque nous sommes méprisés,trompés par cette fausse démocratie qui ne voit que ses intérêts et qui n’a que bizness comme conscience!!Nous les français nous avons vu une entreprise de premier ordre :Alstom cédée aux étasuniens par nos traitres à la Nation “valets menteurs sans scrupules et lèche bottes ” qui se sont succédés à la présidence Sarkosy Hollande et maintenant Macron (du pareil au même)Georges Friedmann nous a exposé cyniquement le pourquoi de la situation actuellehttps://solidariteetprogres.fr/actualites-001/ukraine-l-imperialisme-decomplexe.html
Les américains sont responsables de la faillite de Crédit Suisse, par la faute de leurs fonds spéculatifs , l’Etat Suisse devrait geler les avoirs de çes fonds spéculatifs américains jusqu’à concurrence de cent milliards de francs, ensuite confisquer çes avoirs et ensuite les verser à la Confédération helvétique, ils doivent payer pour tous leur crime, par contre la Russie n’as rien fait de mal à la Suisse, et ne se permet pas de donner des ordres au Conseil Federal, comme le fait l’ambassadeur américain à Berné. Cette ambassade américaine en Suisse doit être fermée et son ambassadeur expulsé de Suisse. Les américains ne respectent pas notre démocratie et notre neutralité