Stupéfiants : quand les villes moyennes sont submergées par le trafic de drogue

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Le narcobanditisme a longtemps été l’apanage des grandes villes comme Paris ou Marseille. Mais la police judiciaire confirme que plusieurs villes moyennes sont aujourd’hui impactées, comme à Dijon où des réseaux se sont installés.

Il suffit de sillonner un quartier sensible de Dijon (Côte-d’Or) pour trouver ce qu’on appelle les guetteurs. Un policier fait remarquer aux équipes de France 2 la présence d’hommes assis à chaque coin de rue. Leur rôle : prévenir leur chef quand des intrus entrent dans la cité. “Vous avez des gens qui sont les yeux et les oreilles du vendeur pour lui permettre de se mettre à l’abri en cas de présence policière ou d’incident”, explique Cédric Bovrisse, secrétaire départemental syndicat Alliance Police nationale. 

Des modes opératoires ressemblant à ceux de Marseille ou Paris 

Se faire dégrader leur véhicule, c’est devenu le quotidien des policiers qui luttent contre le trafic de drogue. Dans un autre quartier, à deux pas du centre-ville, il y a là aussi des guetteurs. Certains confient aux journalistes de France 2 effectuer ce rôle pour l’argent. Les habitants, résignés, sont obligés de cohabiter avec les dealers. Dijon, 150 000 habitants, fait partie des villes de taille moyenne rongée par la drogue depuis plusieurs années. Les modes opératoires ressemblent de plus en plus à ceux de Marseille ou de Paris.

Franceinfo

 

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