Marseille. Les acteurs de la lutte contre le narcobanditisme relèvent une évolution dans le profil des petites mains du trafic, constituées désormais de migrants : « Ils viennent les récupérer en fourgon devant des magasins de bricolage»

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La flambée de violence de cette semaine est le dernier épisode d’une féroce bataille opposant, par « petites mains » interposées, deux barons de la drogue en fuite à l’étranger. Marseille compte 13 morts depuis le début de l’année.

Ils s’appelaient Nassim, Mohamed, Léandre, Adlair, Lamin, Mohamed-Ali, Tarik et Kais. Ce sont huit des treize victimes d’assassinats enregistrés depuis le début de l’année à Marseille. Des meurtres avec préméditation, perpétrés le plus souvent au fusil d’assaut kalachnikov. Une série d’exécutions liée à une guerre sans merci à laquelle se livrent deux des principaux clans qui contrôlent le trafic de drogue dans la deuxième ville de France.

(…)

L’homme froidement abattu était un Gambien en situation irrégulière. Les acteurs de la lutte contre le narcobanditisme relèvent une évolution – encore une – dans le profil des petites mains du trafic, constituées désormais de migrants, venus principalement d’Algérie ou du Nigeria. « Cette nouvelle main-d’œuvre est recrutée le matin par les tenanciers des points de deal qui viennent les récupérer en fourgon devant des magasins de bricolage, comme s’ils allaient être embauchés comme ouvriers à la journée sur des chantiers », dévoile un enquêteur. Le salaire varie en fonction de la « pénibilité » de la tâche. Entre 80 et 100 euros pour un guetteur, jusqu’à 200 euros pour un vendeur.

Le JDD

 

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