La responsabilité de l’État face à l’écoterrorisme

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« Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu’ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou à embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique ; en un mot tant qu’ils ne s’appliquèrent qu’à des ouvrages qu’un seul pouvait faire, et qu’à des arts qui n’avaient pas besoin du concours de plusieurs mains, ils vécurent libres, sains, bons, et heureux » – Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, 1755

Ah le bon sauvage ! Ah le temps rêvé où coulait le miel ! Ah ce paradis perdu que l’Homme moderne a détruit avec ses machines, ses produits chimiques, ses industries et surtout avec l’argent, ce sale argent qui corrompt tout ! Ah ces riches, pleins d’argent et donc de corruption, d’envie et de dédain !

Tout le monde connaît cette histoire. Aucun petit Français n’est passé à travers.

Cette histoire, c’est ce qu’on vous apprend à l’école, c’est ce que l’on lit dans les livres, c’est ce qu’on entend à la télé, à la radio.

Cette histoire, c’est une histoire. Un roman. Une fable qui n’a qu’une seule et unique raison d’exister : les gens ne croient que ce qu’ils ont envie d’entendre. L’envie et la jalousie font le reste.

Cette histoire les rend malheureux et esclaves. Pas tous. Certains petits malins l’utilisent, soit pour écrabouiller les autres et s’en mettre plein les poches, soit pour légitimer leur délinquance et leurs perversions. Mais pour la majorité, elle n’a qu’à se taire et suivre docilement le chemin de la servitude.

 

La réalité écologique

Au XVIIIe siècle en France, un enfant sur deux mourait avant l’âge de 10 ans, un sur trois avant un an, soit 90 fois plus qu’aujourd’hui. Ailleurs, c’était encore bien pire jusqu’à il y a peu. Rien que ces 30 dernières années, grâce à l’horrible mondialisation et à l’affreuse invasion du modèle capitaliste qui a détruit la nature, la mortalité infantile a baissé de moitié dans le monde.

C’est cet ancien monde que l’on veut recréer pour nos enfants ?

Le dérèglement climatique a tellement augmenté les catastrophes naturelles, les inondations, les sécheresses, les orages, les feux de forêts, que le nombre de morts par an a diminué de 99,25 % en un siècle ! En 1922, un humain avait 132,6 fois plus de probabilité de mourir du climat qu’aujourd’hui !

C’est ça le risque majeur pour l’humanité ?

 

Le vrai danger

Non le risque majeur, peut-être pas pour l’humanité mais sans conteste pour l’Occident, c’est l’écologisme radical, la nouvelle bête immonde, celle du XXIe siècle. Il n’y a aucune différence entre ceux qui rêvaient d’un bon sauvage germanique en 1933 et ceux qui rêvent aujourd’hui d’un bon sauvage écologique.

L’écologisme est partout. Il a tout envahi avec sa morale à deux sous. La télé, la radio, jusqu’à la classe et la cantine des tout petits.

Et on a laissé faire. On a laissé le bio détruire l’agriculture française et les éoliennes détruire les paysages. On laisse le chauffage au bois et les biocarburants raser nos forêts et transformer le pays en désert. On laisse les industries alimentaires s’exiler. Et ne parlons même pas de l’énergie ou des industries mécaniques !

 

La responsabilité

Bien sûr, les médias, les enseignants, les artistes ont une immense part de responsabilité. Bien sûr la disparition d’autorités morales y participe. Bien sûr, l’entraînement collectif n’y est pas étranger.

Le lobbying et les immenses intérêts économiques et géopolitiques de cette gigantesque machine à fric qu’est l’écologie en sont la cause profonde.

Mais si on retrouve aujourd’hui des activistes armés de machettes et de hachoirs en face des forces de l’ordre, c’est surtout à cause de l’imbécilité, de la corruption et de la malhonnêteté de ceux qui ont comme mandat de protéger les citoyens des malfaisants.

Que fait l’État pour nettoyer le business mafieux des éoliennes, des panneaux solaires et de la laine de verre, à part arroser les charlatans avec l’argent de nos impôts ? Que fait l’État pour assurer une énergie fiable, abondante et peu chère, à part fermer des centrales nucléaires ? Que fait l’État pour aider les industries automobiles, aéronautiques ou agroalimentaires, à part interdire les voitures, les trajets en avion et dépenser un pognon de dingue pour ériger l’homme de paille de la malbouffe ?

 

Complice ou coupable ?

Tout cela, vous me direz, c’est du capitalisme. Du capitalisme d’État oui ! Du racket, de l’extorsion et de la corruption légale, plutôt.

L’État a institutionnalisé le fait qu’il fallait détruire ce symbole du capitalisme qu’est l’abondance.

L’État a fait sienne la dystopie de Rousseau où tout le monde s’étripe pour un quignon de pain. L’État nous conduit tout droit dans un enfer postapocalyptique où la propriété aura été abolie. Vous savez, cette propriété privée détestable qui interdit à votre voisin de venir chez vous quand il en a envie pour se servir dans votre frigo et faire pipi dans votre lit.

L’État a mis le principe de précaution dans la Constitution. Il a donné des portefeuilles de ministres aux idiots utiles des intérêts gaziers russes. Chaque jour, il terrorise la jeunesse de ce pays en lui intimant la responsabilité de gérer la fin du monde.

Et après, l’État s’étonne de retrouver devant lui cette même jeunesse, biberonnée depuis l’enfance aux thèses de l’écologisme radical banalisé, armée de cocktails Molotov et de boules de pétanques faisant face aux forces de l’ordre !

 

Solution ou problème ?

S’il veut éviter la multiplication des Sainte-Soline, il faut que l’État cesse immédiatement cette attitude complice, démagogique et clientéliste qui consiste à endoctriner la jeunesse avec les thèses angoissantes, mortifères et culpabilisantes des écologistes.

L’écologisme n’est pas une option : il doit être mis au ban de la société et les thèses qu’il défend doivent être fermement condamnées comme criminelles, parce qu’elles le sont.

Il faut remettre l’État à sa place. Mais cela est-il encore possible ? Et cela sera-t-il suffisant ?

 

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